Castres, un champion en danger ?

  • David Darricarrère - Racing-Castres - 3 mars 2014
    David Darricarrère - Racing-Castres - 3 mars 2014
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À trois journées de la fin de la saison, le champion de France, quatrième au classement, n’est toujours pas assuré de participer aux phases finales. Et le calendrier du Castres olympique est loin d’être le plus facile.

Tranquillement installé dans le peloton de tête depuis la 12e journée du Top 14, le champion de France n’est pas pour autant assuré d’être invité au bal des prétendants au Brennus en fin de saison. La faute à quelques points laissés en route et à un calendrier à venir particulièrement délicat à négocier. " Contre Biarritz, on n’a pas fait un très bon match. On a perdu deux points pour la suite de la compétition", concède Rémi Talès. "On est engagé dans un sprint final. On a fait un demi faux-pas à Biarritz, rajoute David Darricarrère. Les joueurs en sont conscients. Il ne nous reste que trois matches donc on est en mode phases finales. On n’a plus le droit de laisser des points en route en sachant que le championnat est très serré. Il va vraiment falloir sortir des gros matches jusqu’à la fin de la saison."

Intercalé à la quatrième place entre Clermont et le Racing Métro, la position du CO n’a rien de confortable. Castres ne compte pour l’heure qu’un léger matelas de quatre points sur le septième au classement, l’Union Bordeaux-Bègles, et va devoir se déplacer à deux reprises pour une seule réception dans cette fin de saison. Au programme pour commencer, un déplacement chez l’ogre clermontois qui reste sur 74 victoires consécutives dans sa forteresse de Marcel-Michelin. Viendra ensuite la réception à Pierre-Antoine de l’actuel leader, Montpellier avant de terminer par un dernier voyage à Jean-Dauger pour y affronter Bayonne qui lutte pour son maintien dans l’élite. Un menu corsé pour le champion en titre qui pourrait provoquer une indigestion et le priver tout simplement de dessert en cas de faux-pas dans ce sprint final.

 La peur est la meilleure façon de rater un match 

"Le calendrier n’est pas favorable mais on a encore notre destin entre nos mains. Il ne dépend que de nous de nous qualifier ou pas. On n’a pas à compter sur les autres. Le groupe en est conscient et les joueurs ont vraiment envie de bien terminer cette fin de championnat pour être dans les six", assure Darricarrère. " La peur ne fait pas avancer. On met tout en place au quotidien pour être dans les six et on avance consciencieusement pour y être. La peur est la meilleure façon de rater un match, rajoute l’entraîneur des trois quarts du CO. Au contraire, on veut voir quelque chose de positif pour aller de l’avant. On a envie que les joueurs se lâchent et ne soient pas tétanisés par la peur de ne pas se qualifier. On a toutes les armes pour se qualifier et il faut les mettre en place sur le terrain". Rendez-vous le 3 mai prochain pour savoir si le champion sera candidat ou non à sa propre succession…

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