Blanco : "On a commencé une sorte de révolution"

  • Serge Blanco - Bayonne-Biarritz - 28 septembre 2013
    Serge Blanco - Bayonne-Biarritz - 28 septembre 2013
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Assuré de jouer en Pro D2 depuis plusieurs semaines, Serge Blanco fait le point sur la situation actuelle de Biarritz, son projet et sa recherche de manager. "Ce sont des choses primordiales pour l'avenir du club", explique Blanco.

Le 22 mars dernier, un orage s'est abattu sur le Pays basque : le Biarritz olympique, institution présidée par Serge Blanco, jouera bien en Pro D2 la saison prochaine. Mal en point sportivement et même financièrement, le BO devra repartir sur un nouveau cycle. "Je n'ai dévoilé samedi qu'une infime partie de ce qui va se passer. Je suis toujours en négociation avec le prochain manager et les futurs entraîneurs, et je n'ai pas terminé le recrutement", détaille aujourd'hui Serge Blanco dans les colonnes de L'Equipe.

Le président du BO explique dans cette interview quelles seront les grandes lignes de son projet. Il avoue vouloir s'inspirer "de ce qui existe déjà, ici ou ailleurs, et qui porte ses fruits". Benoît Lecouls, actuellement en charge de la mêlée, restera ainsi à Biarritz pour mettre à disposition ses compétences. Et Blanco de citer les noms de Menini, Synaeghel et Barcella, tous approchés par des clubs du Top 14, comme la preuve que "le travail porte ses fruits".

"C'est un challenge exceptionnel"

Dans sa recherche d'un manager pour faire remontrer Biarritz le plus rapidement possible, Serge Blanco a fixé quelques critères : "Ce que je voudrais, c'est amener une touche venant de l'étranger. Et qu'ensuite, ce manager soit assisté par deux entraîneurs qui parlent la langue de Molière. Je ne connais pas encore la nationalité de ce manager. Je suis sur plusieurs noms", confie l'homme fort du club trois fois champion de France dans les années 2000 (2002, 2005, 2006). Quant aux joueurs qui seront présents l'an prochain à Aguilera, Serge Blanco avoue que "beaucoup sont restés fidèles au club". 21 sont d'ailleurs encore sous contrat. Erik Lund, Taele, Broster, Van Staden, Babty, Couet-Lannes viennent de resigner, explique également le président du BO.

En Pro D2, Biarritz va forcément repartir de zéro et souffrir. L'aventure fait-elle peur à Blanco ? "Quand j'ai repris le club en 1995-1996, c'était un gros défi. Différent. Parce qu'on remontait. Là, c'est un challenge exceptionnel", répond-il. "On restructure tout. Pas seulement le sportif. On consolide le futur stade et le conseil d'administration. A cette occasion, je rectifie une chose : j'ai entendu parler de ma réélection à la présidence pour six ans, c'est faux. J'ai été réélu au conseil d'administration. On remettra à plat la présidence du BO pour les prochaines années", poursuit Blanco.

Finalement, la descente du BO à l'étage inférieure peut-elle être une bonne chose pour le club ? Le vice-président de la FFR depuis 2012 n'y croit pas. Mais concède, toujours dans les colonnes de L'Equipe : "On a commencé une sorte de révolution dans nos têtes de dirigeants en allant vers quelque chose de différent. Nous avons une vision. Il faut qu'elle soit comprise", développe Blanco. Quand à une éventuelle fusion avec le voisin bayonnais, l'ancien arrière du XV de France est tout aussi clair : "On en parle plus du tout. Je parle de l'avenir du Biarritz olympique".

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