Quesada: "Déçu d’avoir laissé cette image"

Par Rugbyrama
  • Gonzalo Quesada - racing metro - 16 fevrier 2013
    Gonzalo Quesada - racing metro - 16 fevrier 2013
Publié le Mis à jour
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Le manager argentin du Racing, Gonzalo Quesada, ne niait pas l’évidence après la défaite contre Toulouse : son adversaire était trop fort. Le technicien se montrait toutefois déçu d’avoir laissé pareille impression devant les caméras...

Pouvez-vous nous raconter l’avant-match, qui a été perturbé par plusieurs blessures ?

Gonzalo QUESADA: Nous avons perdu Manuel (Carizza, ndlr.) qui s’est blessé sur la fin de l’échauffement. J’ai alors dû bombarder Karim (Ghezal, ndlr.) titulaire. Cela ne l’a pas déstabilisé pour autant : il a fait un grand match, mais notre alignement a été perturbé. Au-delà de ces problèmes, je pense que nous effectuons une bonne première période, au cours de laquelle nous étions en place, mais nous tentons des passes impossibles. Je n’étais pas si inquiet que cela, mais la deuxième mi-temps a été différente. Le Stade toulousain était tout simplement trop fort pour nous. Quand Toulouse joue à ce niveau, peu d’équipes peuvent lui résister.

Au delà du résultat, qu’est-ce qui vous déçoit ?

G.Q: Je suis déçu de laisser une image qui n’est pas la nôtre : celle d’une équipe perdue par moments... Que l’on gagne ou que l’on perde, nous avons toujours montré que nous étions en place cette saison, et pas perdus comme nous l’étions ce soir. Nous avons effectué l’une des pires mi-temps de la saison aujourd’hui (vendredi, ndlr.), alors que toute la France du rugby nous regardait. C’est ce qui me déçoit le plus.

Vous dites que vous étiez que vous étiez "en place" au cours de la première mi-temps, mais vous étiez aussi acculés dans votre camp, et incapables d’en sortir en raison d’un jeu au pied défaillant...

G.Q: Oui, nous avons joué au pied trop vite face à une défense qui avait choisi de ne pas monter rapidement. Le jeu au pied n’a pas été précis, et nous leur avons offert des bons ballons de relance. C’est précisément ce que nous n’avions pas fait lors du dernier match... Nous en avons parlé à la mi-temps : les joueurs savaient comment se restructurer sur ces phases de jeu, mais c’était trop tard . La domination toulousaine était trop forte. On peut l’analyser dans tous les sens, nous étions dominés dans quasiment tous les secteurs de jeu.

On vous sent impressionné...

G.Q: Oui, c’était un énorme Stade toulousain. Très honnêtement, je ne veux pas m’échapper, mais je me demande quelle équipe du Top 14 aurait été capable de résister à Toulouse, ce soir, au Stadium. Même Clermont, ou Toulon... Les Toulousains ont joué avec une telle maîtrise, et une telle détermination... Malheureusement, cela tombe sur nous. Ca fait mal au cœur, mais c’est comme ça.

Quelle est la suite de votre programme ? Allez-vous souffler ?

G.Q: Pas vraiment ! Je risque de me faire attraper par mon futur employeur (le Stade français, ndlr.) car je me suis exclusivement consacré au Racing jusqu’à maintenant. Il nous reste encore à effectuer un grand débriefing, lundi prochain. Ensuite, je dois encore composer mon staff au Stade français... donc non, pas de vacances cette année, comme l’année dernière d’ailleurs !

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