Badenhorst : "Vite récupérer des points"

Par Rugbyrama
  • adri badenhorst agen 2011
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Publié le Mis à jour
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Agen, qui reste sur deux larges défaites à Toulon et au Racing-Metro, doit renouer avec la victoire face à Brive, ce samedi, pour se relancer. Les problèmes extra-sportifs doivent maintenant être laissés de côté, prévient le troisième ligne sud-africain et capitaine du SUALG, Adri Badenhorst.

Quelle est l’importance du match contre Brive pour le SUALG?

Adri BADENHORST : Il est très, très important. Il s’agira de notre premier match retour, à Armandie qui plus est.Nous n’avons remporté aucune de nos quatre dernières rencontres (Challenge européen inclus, N.D.L.R.). Alors nous avons besoin de renouer avec la victoire.Surtout, il faut au plus vite récupérer des points en championnat.L’équipe en a trop laissé en route ces derniers temps.

D’autant qu’avec les événements des dernières semaines, le groupe doit avoir à cœur de s’imposer à domicile.

A.B. : Bien sûr. Mais il faut quand même comprendre que si nous voulons gagner, c’est d’abord pour nous-mêmes. L’équipe a besoin d’un bon résultat pour le classement, pour la saison tout entière. Les deux matchs à venir (contre Brive et Biarritz à Armandie, N.D.L.R.) sont capitaux. Tout le monde le sait dans le groupe.

Le fait que Brive soit un concurrent direct pour le maintien ajoute-t-il à la pression autour de cette rencontre ?

A.B. : Brive et Agen, c’est un peu pareil. Depuis l’an dernier déjà. Les Brivistes sont effectivement des concurrents directs du SUALG. Depuis leur défaite à domicile contre nous lors de la première journée, ils ont beaucoup progressé.C’est une équipe en place, capable de faire des résultats à l’extérieur. Elle l’a prouvé depuis le début de la saison. En plus, nous avions gagné lors de nos deux dernières visites chez eux. Et nous sommes bien conscients qu’eux aussi, ont coché ce match...

Sur le plan extra-sportif, les choses sont-elles un peu revenues à la normale ?

A.B. : Vous avez vu le communiqué publié par les joueurs la semaine dernière, qui dit clairement que nous ne voulons pas parler de ces choses-là. Il y a un objectif sportif à assurer et il faut se concentrer uniquement là-dessus.

Mais l’annonce du départ de ChristianLanta et Christophe Deylaud n’a-t-elle pas ébranlé le groupe ?

A.B. : Beaucoup de monde a parlé, ce qui est normal. Aujourd’hui, tout le monde sait que les entraîneurs partent.Au moins, c’est clair maintenant. Il faut faire avec. Restons focalisés sur la saison 2011-2012. C’est la seule chose qui importe à l’heure actuelle. Nous voulons d’abord remplir l’objectif qui a été fixé.Jusqu’au mois de mai, ce doit être notre seul souci. Pour le reste, on verra plus tard.

Quel est cet objectif ?

A.B. : Cela reste entre nous. Il est clair qu’avant tout, ce doit être le maintien.Il n’est pas encore assuré.Quand il le sera, nous pourrons basculer sur autre chose.

En tant que capitaine, votre rôle a-t-il changé ces dernières semaines ?

A.B. : Notre décision de faire un communiqué a été collective. Chacun l’a acceptée et je n’ai pas eu plus d’importance que les autres là-dedans.J’ai simplement voulu faire passer le message que chacun peut penser ce qu’il veut mais qu’il doit le garder pour lui.Je le répète : le sportif doit rester notre priorité, que nous soyons d’accord ou non avec ce qui se passe actuellement.

Les quatre défaites lors des quatre derniers matchs ont-elles un rapport avec la crise qui secoue le club ?

A.B. : Je ne le crois pas, sincèrement. Si un joueur dit cela, c’est qu’il cherche à se trouver des excuses. La preuve, c’est que ces défaites ne sont pas venues d’un manque d’envie ou d’engagement. Elles étaient plutôt dues à un manque de maîtrise. A Toulon ou au Racing-Metro, nous avons manqué notre début de match et l’avons payé. Trop de fautes ont été commises, à titre individuel et collectif.

Il s’agirait juste d’une coïncidence alors ?

A.B. : Je pense vraiment que le problème est avant tout sportif.

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