Racing, l'outsider

L'ENJEU:

Le tableau des Racingmen est sensiblement le même que celui des Toulonnais: deux matchs couperets depuis leur remontée en Elite et... deux défaites (Clermont en barrage en 2010 et Montpellier en demi-finale en 2011). Pas de quoi pavoiser. Surtout que, si leur défaite pouvait sembler logique en 2010, celle de l’an dernier avait largement surpris le microcosme du rugby. Sauf que, cette année, les dispositions des Franciliens sont différentes. Au terme d’une saison perturbée par des remous internes avec un changement partiel d’encadrement et l’arrivée du duo Quesada-Retière, les Racingmen ont arraché une sixième et dernière place qualificative longtemps inespérée. Résultat: ils se déplacent à Félix-Mayol dans une position d’outsider qui pourrait faire leur bonheur. A Toulon avec des certitudes et une qualité intrinsèque évidente, les Franciliens ont une vraie carte à jouer.

L'EQUIPE:

C’était la grosse cote de ce match: absent des terrains professionnels de la troisième à la dernière journée de Top 14, l’ailier Benjamin Fall sera bien titulaire! Un petit événement encouragé par la bonne prestation de l’ancien bayonnais à Agen, il y a deux semaines. Autre point fort: la question du buteur. Relancé à l’ouverture pour la dernière rencontre, Jonathan Wisniewski ne débutera finalement pas la rencontre. Le numéro 10 sera porté par Juan Martin Hernandez, qui semble retrouver lentement le niveau qui l’avait consacré star planétaire en 2007 et 2008. A l’arrière, on retrouvera François Steyn, qui pourrait disputer sa dernière rencontre avec le maillot ciel et blanc avant de rentrer en Afrique du sud. Situation identique pour Lionel Nallet, dans la dernière ligne droite de son aventure francilienne avant de rejoindre le Lou. Au centre du terrain, la paire Estebanez-Chavancy aura fort à faire. Même si les dernières sorties du duo laissent entrevoir quelques solutions pour le Racing-métro 92 dans ce secteur du terrain.

LA STAT

8.- Plus de la moitié des joueurs alignés par le Racing dans le XV de départ son Français (Brugnaut, Noirot, Nallet, Battut, Descons, Estebanez, Chavancy, Fall). Un paramètre statistique encourageant. Le Racing, ce n’est pas qu’une machine sudiste...

L.F