Baget: "Pas de brebis galeuses à l'Aviron"

Par Rugbyrama
  • Marc Baget bayonne montpellier mars 2012
    Marc Baget bayonne montpellier mars 2012
Publié le Mis à jour
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Après la claque reçue samedi dernier par Bayonne face à Perpignan (9-47), les Bayonnais doivent vite relever la tête sous peine de voir l'élite s'eloigner. A plus d'une semaine du derby basque face à Biarritz (13 avril, 16h15), le capitaine Marc Baget revient sur la situation des siens.

Avec du recul, arrivez-vous à expliquer votre débâcle à Perpignan?

Marc BAGET: Je crois qu’il y a eu un relâchement général après notre succès face à Brive. C’est la marque de la petite équipe que nous sommes cette saison. Malheureusement, ce groupe est à réaction. J’espère en tout cas que ces 40 points pris à l’Usap auront leur effet. Avant Biarritz, nous devons tous avoir la trouille car ce match est vital pour l’avenir du club.

Pensez-vous que ce discours est aujourd’hui partagé par tous vos coéquipiers? Certains pourraient être tentés de davantage penser à leur avenir personnel au moment où le marché des transferts bat son plein…

M.B: Je n’ai pas envie de croire que certains aient volontairement démissionné face à Perpignan. Du moins, je l’espère. Il n’y a pas de brebis galeuses à l’Aviron. Lorsque j’ai pris la parole devant mes coéquipiers dans le vestiaire après l’Usap, j’ai été clair avec eux. Je leur ai dit: "ceux qui pensent que nous ne nous en sortirons pas doivent immédiatement quitter ce lieu". Comme personne ne s’est levé, cela veut dire que nous sommes tous sur la même longueur d’ondes.

Que vous inspire l’annonce du vrai faux départ d’Alain Afflelou ?

M.B: Cela fait longtemps que j’ai appris à ne plus être déstabilisé par les bruits de couloir et que nous ne parlons plus de ces sujets entre joueurs. Autrement, il y aurait de quoi devenir totalement fou ! Déjà que le groupe a du mal à rassembler de l’énergie pour jouer au rugby, il ne veut pas en perdre en faisant autre chose que du terrain. C’est l’une des leçons que nous avons tiré des événements de la saison passée. Quand c’était la pagaille dans les bureaux, nous avions fait le choix de volontairement se couper de ces événements parasites. Je ne veux plus perdre du temps à me mêler de choses dont je n’ai pas la maîtrise.

Quelle est la meilleure manière de préparer ce derby? Faut-il se couper de l’extérieur et se mettre au vert afin que vous puissiez régler vos problèmes en famille ?

M.B: Je ne crois pas que le discours puisse changer quoi que ce soit. Se raconter des histoires, ça va un moment. Mais dans la situation actuelle qui est la nôtre, parler ne sert plus à rien. C’est de la poudre aux yeux. Il nous faut désormais passer à l’action. C’est l’efficacité qui compte avant tout. Quand ta survie est en jeu, le plaisir, tu t’en fous. De toute manière, tu ne peux en prendre que lorsque tu joues pour l’Europe. Pas pour le maintien. 

Êtes-vous optimiste quant à vos chances de participer à ce derby ?

M.B: Les médecins m’ont dit que ce serait compliqué car je souffre toujours de ma luxation acromio-claviculaire que je m’étais faite contre Perpignan. A priori, je risque d’être court. Je devrais plus vraisemblablement être de retour lors du déplacement à Lyon.

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