Diarra: "Du temps a passé"

Un an après leur défaite face à Montpellier en barrage, les Castrais auront l’occasion de se rattraper ce vendredi. Nul doute qu’un sentiment de revanche habitera les têtes tarnaises même si ces derniers affirment le contraire. "Le match de l’année dernière est effacé. Du temps a passé depuis", affirme le troisième ligne Ibrahim Diarra. Durant cette période, les Castrais auront eu la bonne idée de prendre un avantage psychologique avec deux victoires contre Montpellier durant la saison régulière. Pour autant, la méfiance reste de mise : "C’est une super équipe capable de jouer dans tous les registres", rappelle Diarra. La qualification en barrage et la deuxième partie de saison montpelliéraine ne peuvent que confirmer les propos de l'intéressé. En effet, même si les Héraultais devront se passer de leur demi de mêlée titulaire Julien Tomas (fracture d'une côte), ils n’en restent pas moins une formation redoutable.

Aux Castrais, donc, de trouver la bonne solution pour en venir à bout. Ces derniers compteront notamment sur leurs cadres, comme Romain Teulet qui avait cruellement manqué de précision lors du barrage de l’année dernière et avait peut-être coûté la victoire à son équipe. Mais également sur le capitaine Chris Masoe qui, pour la fin de son aventure castraise avant de rejoindre la Rade, aura à cœur de terminer en beauté...

Diarra : "La pression ne nous dévore pas"

L’expérience acquise l’année dernière par le groupe s’avère capitale pour préparer ce barrage dans les meilleures conditions. Le soutien du public sera lui aussi primordial. Et même si le match a lieu à Ernest-Wallon (à Toulouse), nul doute que de nombreux supporters castrais feront le court déplacement dans la Ville rose, en espérant une issue plus heureuse. Pas comme lors de la première délocalisation de la saison à Toulouse en Coupe d’Europe et cette défaite contre le Munster (24-27) malgré une prestation convaincante de la part du CO. Ce changement de terrain pourrait apporter un peu de pression supplémentaire mais les joueurs castrais, et Diarra en tête, affirment ne pas trop y penser et rester serein : "La pression ne nous dévore pas, c’est peut-être ce qui a changé. Tout le monde travaille sereinement".