Cheika: "Il faudra écrire notre histoire"

Par Rugbyrama
  • Cheika - Stade français Toulouse - 31 mars 2012
    Cheika - Stade français Toulouse - 31 mars 2012
Publié le Mis à jour
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La défaite à domicile contre Toulouse, samedi (22-18), fait glisser le Stade français à la septième place, hors de la zone de qualification pour les barrages. Si le coach australien, Mickael Cheika, s'est dit déçu du résultat, il s'est montré satisfait de l’état d’esprit affiché par ses troupes.

Un revers, mais beaucoup de volonté. Voilà comment on pourrait résumer le match des Parisiens samedi, battus 18 à 22 par le champion de France en titre, Toulouse. Malgré beaucoup de rythme, des intentions de jeu et une touche conquérante, les coéquipiers de Pascal Papé ont chuté au stade de France. Pour la troisième fois en huit rencontres, contre leur meilleur ennemi. Et pourtant, malgré la déception du résultat, l’entraîneur parisien Michael Cheika louait les qualités de son équipe: "Je suis un peu déçu parce que mes joueurs ont fait de grands efforts mais ils n’ont pas été récompensés. On a tenu toute la saison sans perdre à domicile. Et aujourd’hui (samedi, ndlr), alors que c’était une grande journée pour le club, on n’attendait pas ce résultat. Les joueurs se sont investis dans le match physiquement. On a été fautif techniquement. C’est dur de perdre ce match".

Le Challenge européen pour se relancer

Une trêve pour la plupart des clubs de Top 14 arrive ce week-end, mais qui ne concerne pas le Stade français. Le club parisien rencontre les Exeter Chiefs en quart de final du challenge européen. Une victoire leur permettrait de se relancer, et de se placer dans les meilleurs conditions pour le sprint final. D’autant plus que le calendrier leur réserve de belles affiches: réception de Perpignan, et trois déplacements périlleux à Clermont, au Racing et à Biarritz pour finir. Si les Stadistes ont provisoirement laissé leur sixième place aux Racingmen, ils espèrent bien leur reprendre: "Dans les quatre derniers matches, il faudra écrire notre histoire. Ça va être un défi difficile mais l’important est de continuer à donner autant qu’aujourd’hui (samedi, ndlr) en étant plus efficaces dans le jeu. Il faut maintenir la pression sur les autres pour arriver aux phases finales parce qu’on le mérite".

A la question "Y croyez-vous encore ?", le coach australien s'est montré catégorique: "Bien sûr. Parfois, il y a même plus de pression pour les six premières équipes que pour celles qui n’y sont pas. L’important est de rester là jusqu’à la dernière semaine". Le club n’a plus accédé aux phases finales depuis deux ans, et n’a donc jamais connu le nouveau système de barrages. Aujourd’hui, le club de Thomas Savare veut plus que jamais y goûter.

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