Castres: l’heure de vérité

Dans les six premiers au classement depuis la deuxième journée du championnat et sa victoire bonifiée à domicile contre le Stade français (35-10), le Castres olympique vit, du point de vu comptable, une saison des plus tranquilles. Pourtant, les Tarnais ne sont pas à l’abri. Après une série de sept victoires consécutives en début de saison, les mettant au chaud pour un moment, ils restent sur trois victoires seulement en douze rencontres. De quoi se remettre la pression, alors que le sprint final est lancé.

Samedi, les Tarnais joueront gros contre Montpellier. Une partie de la quatrième place, en fait, qui leur permettrait de recevoir en barrages. Surtout, le contentieux sportif envers Montpellier est important. Si les Héraultais avaient sorti les Castrais, chez eux en barrages la saison passée (17-18), le CO s’était bien vengé en l’emportant au stade Yves-du-Manoir, en début de saison (16-21). La belle promet. Pourtant, du côté du Castres olympique, l’encadrement cherche à dédramatiser."Ce serait une revanche si nous nous rencontrions en quarts de finale! Or, ce n’est pas le cas", tempère Laurent Travers, dans les colonnes de Midi Olympique ce vendredi.

Résister à la pression

Souvent à la peine dans les rencontres les opposant aux équipes du haut de tableau, les Castrais pourront toutefois s’appuyer sur leur excellente prestation, il y a deux semaines à Toulouse. S’ils se sont finalement inclinés (34-27), les Tarnais y ont trouvé toutes les raisons de se rassurer sur leur capacité à rivaliser, que ce soit dans l’impact physique ou même le volume de jeu proposé. Reste à se montrer aussi performant dans les matchs où la pression de l’obligation de résultat se fait plus forte. C’est aussi sur ce point que les Castrais joueront, samedi face à Montpellier. "Sur les matchs à forts enjeux, nous ne parvenons pas à jouer notre meilleur rugby. […] Si l’on veut être capables de réussir en phases finales, il faut aussi être capables de répondre présent dans ce genre de matchs", réclame Romain Teulet, toujours dans Midi Olympique. Fini les doutes: il est temps d’assumer.