Bosch : "Nous sommes prêts"

Comment va le Biarritz olympique ?

Marcelo BOSCH: Nous sortons de trois défaites qui nous ont fait mal à la tête. Mais le stage à Soustons nous a fait beaucoup de bien au moral. Il nous a permis de nous retrouver, de faire quelques activités ensemble. Depuis jeudi, nous prenons nos marques sur le terrain du stade de Maurice-Boyau. On est prêts.

Quel était l’objectif central de ce stage ? Etait-il principalement humain ou technique ?

M.B.: Le but était de nous retrouver. Nous étions un groupe de trente cinq joueurs, composé de l’équipe première, des blessés, et de certains jeunes du centre de formation. Nous étions tous ensemble, pendant plusieurs jour. On s’est retrouvés. Le groupe s’est resserré.

Etes-vous déstabilisés par le fait de jouer à Dax ?

M.B: Maurice-Boyau, ce n’est pas Aguilera. Mais Biarritz et Dax entretiennent de très bonnes relations. Nous avons pris nos marques dans le stade. Donc les conséquences existent, mais elles sont limitées. Cela n’influence pas notre objectif: faire le meilleur match que possible, et ce jusqu’à la fin de la saison.

Comptez-vous sur le retour de Dimitri Yachvili ?

M.B. : Oui, bien sûr. Il s’est préservé la semaine dernière mais s’est entraîné normalement cette semaine. On peut compter sur lui cette semaine pour nous apporter tout ce que l’on sait.

C’est à dire ?

M.B: Son expérience dans les moments difficiles, sa sérénité, son jeu au pied et sa précision face aux perches... pour ne citer que ça.

Au match aller, alors que vous étiez au Mondial en Nouvelle-Zélande, Biarritz s’était imposé à Bordeaux-Bègles au terme d’un match assez fermé. Est-on en droit à s’attendre au même match ce samedi ?

M.B. :Je n’ai pas vu les images du match, mais tout peut arriver. La seule chose que je sais, c’est que notre boulot samedi sera de bien rentrer dans la partie, et de mettre les ingrédients nécessaires. Chez moi, en Argentine, on dirait qu’on va jouer "l’ABC"... On va commencer par être bon sur les choses simples, les fondamentaux, les bases: la conquéte, la défense, le tout avec beaucoup de conviction.

L’enjeu sera t-il d’empêcher les Girondins de jouer leur jeu ?

M.B. : On sait qu'ils sont en confiance, qu'ils viennent pour faire un coup. Mais notre mission sera d'imposer notre rythme, et notre jeu, coûte que coûte.