Agen: Christian Lanta balance sur les dirigeants agenais

Par Rugbyrama
  • Eurosport
    Eurosport
Publié le Mis à jour
Partager :

L'ex-entraîneur agenais Christian Lanta est revenu, dans une interview accordée à Sud-Ouest sur les raisons de son non-retour à Armandie pour le dernier match de la saison, et en a profité pour régler ses comptes avec l'encadrement agenais.

Il explique ainsi son absence, assurant qu'il "aurait préféré humainement terminer la saison avec les joueurs. Mais il n'y a jamais eu d'aventure humaine avec les dirigeants". Les dirigeants, principale cible du technicien: "Le choix, on ne l'avait pas. Quand on a un peu de déontologie, d'éthique personnelle, qu'on se respecte et qu'on tient à être respecté, on ne pouvait pas revenir. Si on l'avait fait, on aurait déçu ceux qui nous connaissent. Le conseil d'administration nous suspectait de ne pas être honnêtes dans notre démarche. On l'a su et on a provoqué un entretien avec Alain Tingaud qui ne s'était pas positionné pour nous assurer sa confiance. On s'est dit les choses en face. Comme le conseil d'administration émettait des réserves sur notre intégrité, tout était dit. On n'avait plus rien à faire ensemble, on n'avait plus notre place, on ne pouvait pas continuer."

Le technicien conclut en évoquant la richesse de son expérience agenaise: "Je suis très fier d'avoir entraîné le SUA parce que c'est un grand club qui a eu de très grands dirigeants. J'étais dans les tribunes en 2007, le jour de la descente en Pro D2 après le match contre le Stade Français. J'ai été témoin de la détresse et des pleurs des Agenais. C'était un moment tellement émouvant, j'ai pu mesurer combien le SUA est dans le cœur des gens. J'avais ça en mémoire quand je suis revenu et je me suis senti investi d'une mission afin de redonner espoir et fierté au SUA. J'ai toujours eu cette image devant mes yeux et j'ai aujourd'hui le sentiment du devoir accompli. Je serai un observateur très attentif de la suite. On a remis le SUA à la place qu'il n'aurait jamais dû quitter. Après l'échec de 2007, les dirigeants actuels, ceux qui restent au club, n'ont plus le droit à l'erreur."

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?