La 23e journée en questions

Par Rugbyrama
  • Clermont Biarritz Yachvili Parra Top 14 2010-2011
    Clermont Biarritz Yachvili Parra Top 14 2010-2011
Publié le Mis à jour
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Le Racing-Metro peut-il être premier à l'issue de cette journée ? Les Rochelais risquent-ils d'être mathématiquement relégués en cas de défaite à Brive ? Et Bayonne peut-il être éliminé de la course aux barrages ? Retrouvez, en quelques questions, tout ce qu'il faut savoir sur le week-end à venir.

. Le Racing-Metro, après sa démonstration, peut-il ravir la première place à Toulouse ?

A n'en pas douter, il faudra compter sur les Racingmen de Pierre Berbizier. Auteurs certainement d'un des meilleurs matchs de la saison (avec la victoire à Toulon lors de la 3e journée), les Parisiens se positionnent clairement comme un favori pour le titre final. Et quand on sait que Toulouse se déplace à Perpignan sans ses internationaux Médard, Clerc et Servat, on peut penser que Guy Novès définit clairement sa priorité sur la H Cup. Nallet, Wisniewski et consorts eux, joueront tous les week-ends sans s'économiser, surtout que la semaine prochaine, c'est repos. La première place est donc à portée de fusil, à condition de ne pas rater la cible bayonnaise à Jean-Dauger. Au sortir de cette 23e journée, les Ciel et Blanc peuvent de nouveau occuper la tête de ce Top 14, et voir même un peu plus loin...

. Les européens joueront-ils cette journée à fond ou se préserveront-ils ?

Les situations ne sont pas les mêmes pour tous les engagés en Coupe d'Europe. Le Stade toulousain et Biarritz, a priori, ont des réserves, et sont en position favorable pour se qualifier pour les barrages ou les demi-finales. De facto, Guy Novès et Jean-Michel Gonzalez procèdent à des larges revues d'effectifs, pour cette journée de Top 14. Perpignan et Toulon payent une saison jusqu'ici en-deçà de leurs espérances au niveau national. Ils doivent donc s'imposer absolument face à... Toulouse et au Stade français. Et comme le calendrier, si souvent décrié, fait pour une fois bien les choses, ceux qui s'économisent se rencontreront (Biarritz-Toulouse, à Anoeta le 10 avril), et ceux qui courent après les places qualificatives aussi (Perpignan-Toulon, à Barcelone le 9 avril).

. La défaite des Rochelais serait-elle rédhibitoire dans la course au maintien ?

Mathématiquement non, mais dans les esprits, on a du mal à croire que les Maritimes se relèveraient d'une défaite en Corrèze. Serge Milhas et les siens feront donc de ce match une sorte de véritable barrage... pour la descente. Si les Coujoux venaient à laisser la victoire à leurs hôtes, la situation s'inverserait, puisque le calendrier des Jaune et Noir (reçoit Agen, va à Clermont, reçoit Bayonne) apparaît plus négociable que celui des Brivistes (va à Biarritz, reçoit Montpellier, va à Agen). Que l'on ne s'y trompe pas, l'affiche la plus importante de ce week-end, c'est peut-être celle-ci.

. Perpignan, Clermont, Toulon : toujours trois pour un siège ?

Si l'Usap semble lancée à pleine vitesse vers une place de barragiste, ses deux poursuivants semblent plus à la peine. Clermont a réalisé un non-match chez le promu agenais au plus mauvais moment de la saison, tandis que Toulon a échoué dans sa première tentative de victoire à l'extérieur. Seulement voilà, Perpignan s'apprête à recevoir l'ogre toulousain, qui sera fermement déterminé à laver l'affront subi au Stade de France face au Racing-Metro, malgré les absences évoquées précédemment. Dans le même temps, le RCT recevra à Mayol un Stade français dépourvu d'ambitions (en championnat de France, du moins) et le champion de France accueillera des Biarrots privés de leurs cadres. La lutte devrait se poursuivre encore un peu pour ces trois-là !

. Bayonne éliminé ce week-end ?

Rien ne va plus à Bayonne. Aux guerres intestines qui secouent le club en coulisses s'est ajoutée la cuisante défaite face à l'éternel rival biarrot. Et de quelle façon ! Corrigé 40 à 10, et encaissant quatre essais, l'Aviron n'a pas existé à Anoeta où il avait pourtant triomphé deux semaines plus tôt face à Toulouse. L'optimisme affiché après cette victoire n'est aujourd'hui plus de mise, et la réception du Racing-Metro, plus que jamais en chasse de la première place n'annonce pas une embellie du ciel basque. En cas de défaite, les Bayonnais se retrouveraient à sept ou huit points de leurs concurrents à la qualification, un écart fatal au vu du calendrier qui les attend. A ce titre, la victoire est obligatoire pour continuer à espérer, mais leurs chances semblent bien minces.

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