Nyanga: "La frustration domine"

Par Rugbyrama
  • yannick nyanga toulouse 2010
    yannick nyanga toulouse 2010
Publié le Mis à jour
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Victime d'une rupture du tendon rotulien du genou droit le 17 octobre dernier contre les Harlequins, le Toulousain Yannick Nyanga a effectué son retour à la compétition ce mercredi lors du revers à Montpellier. La fin du cauchemar. Mais le flanker international refuse de se contenter de ce bonheur.

320 jours après votre blessure, comment avez-vous vécu votre retour ?

Yannick NYANGA : C'était le bout du tunnel. J'aurais aimé que cela se termine de meilleure manière. Notre première mi-temps est pleine d'opportunisme puis il y a dix premières minutes en deuxième mi-temps où on passe à travers. Ça finit par nous couter cher. Je regrette le fait qu'on échoue à un point. Sur la fin de la première mi-temps, il y a une pénalité qui est de ma faute : je me détache bêtement. Au final, je me dis que la défaite se joue sur ça. On ramène quand même le point de bonus. Maintenant, à nous de nous rattraper.

Comment expliquez-vous cette dépression en deuxième mi-temps alors que vous avez le contrôle du match avec l'essai de Delasau ?

Y.N. : Il y a l'essai assassin de Vilimoni Delasau mais en défense, on fait aussi le match parfait. Les Montpelliérains font le jeu et nous n'avons pas besoin de le faire. Défensivement, on est en place. Sauf qu'on leur donne les neuf points qu'ils marquent en première mi-temps. Quand on analyse, on s'aperçoit qu'ils ne nous ont pas poussé à la faute, qu'il s'agit d'erreurs stupides. Le passage à vide en début de deuxième mi-temps nous est alors fatal. Malgré tout, on peut gagner sur le fil. Mais bon, ce qu'à réalisé Nicolas Bézy, c'est déjà extraordinaire. Il marque un essai qui ne doit rien à personne. Personne ne lui en veut d'avoir raté la transformation. Franchement, on ne peut s'en vouloir qu'à nous-mêmes.

Colère ou frustration ?

Y.N. : Un peu des deux.

Du plaisir malgré tout à retrouver la compétition ?

Y.N. : Oui, c'était quand même du plaisir de retrouver les terrains. Mais la compétition reprend vite le dessus. Dès qu'on est sur le terrain, on en veut encore plus, on veut gagner. Je savourerai peut-être ce retour dans un ou deux jours mais pour l'instant, c'est surtout la frustration qui domine.

Même si vous n'avez pas eu l'air dépassé ?

Y.N. : Je me suis senti dans le rythme. Je m'étais beaucoup préparé pour ça. Ça allait. Mais je ne veux pas me contenter de ça. Je veux faire plus. Disons que pour une première, ce n'était pas si mal.

Retrouvez, dès ce vendredi, toutes les analyses et les commentaires sur la rencontre entre Montpellier et Toulouse, dans votre édition de Midi Olympique.

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