Travers: "Un match comme un autre"

Deux matchs, deux victoires, le nouveau challenge avec Castres commence plutôt bien...

Laurent TRAVERS : Ce qui nous satisfait avant tout, Laurent (NDLR: Labit) et moi, et c'est sur quoi nous avons insisté depuis le début, c'est l'état d'esprit du groupe. Oui, nous sommes très satisfaits de l'adhésion du groupe, de l'implication que mettent les joueurs sur le terrain et aux entraînements. On a pu voir contre Bourgoin par exemple que les gars n'ont rien lâché, jusqu'au bout.

Sur le fond, êtes-vous également satisfaits du jeu de votre équipe?

L.T. : On peut toujours dire que l'on aurait pu faire mieux, c'est sûr. Mais on ne peut pas nous demander de gagner et de marquer toujours plus d'essais. Alors nous, franchement, on s'est contenté et on se contente encore des quatre points de la victoire".

Quels sont les points positifs et négatifs dans le jeu castrais?

L.T. : En positif, je relèverai la bonne tenue de notre défense: pas d'essai encaissé et la qualité de nos lancements de jeu. Après, nous avons souvent péché dans la conservation du ballon. Contre une grosse équipe, c'est le genre d'erreurs qui ne pardonne pas.

Quel sera l'objectif du CO à Sapiac samedi?

L.T. : Notre objectif à Montauban, c'est n'avoir rien à se reprocher après la partie. Nous devons nous mettre dans les meilleures dispositions possibles pour accomplir une performance, rester dans la continuité de notre travail. Après, si Montauban est plus fort que nous ce jour-là, il restera, je le répète, encore 23 matchs pour se reprendre. Ce qui compte c'est le classement final. C'est sûr que cela va être difficile car il ne faut surtout pas se fier aux deux défaites de Montauban. Ils ont affronté Toulouse et Clermont, ce n'est pas rien, ce sont les deux ténors du championnat.

Aller jouer à Montauban, n'est-ce pas un rendez-vous un peu spécial pour vous et Laurent Labit ?

L.T. : Nous avons passé quatre années à Montauban, nous y avons noué des liens privilégiés avec des joueurs, des dirigeants. On ne peut oublier quatre ans comme ça. Mais nous sommes professionnels et notre passion, notre coeur, sont en "bleu et blanc" désormais. Ce n'est pas Laurent Travers et Laurent Labit contre Montauban mais Montauban contre Castres, tout simplement. Ce match est un match comme un autre, il en restera 23 autres à jouer après celui-là.