Toujours plus nombreux

Par Rugbyrama
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L'assemblée générale de la Ligue nationale a révélé les chiffres clés de la saison 2008-2009. Parmi eux, l'affluence dans les stades, plus que jamais en hausse avec 12% d'augmentation. Le rugby fait recette et devrait poursuivre sur cette voie l'an prochain avec toujours plus de délocalisations.

L'engouement ne se dément pas. La saison dernière plus de 3 500 000 spectateurs ont assisté à une rencontre de Top 14 ou de Pro D2. En moyenne, ce sont 12 000 spectateurs qui se sont rendus dans les stades de Top 14 chaque week-end (4 660 en Pro D2) soit une hausse de 12% par rapport à la saison précédente. Une augmentation logique si l'on prend en compte la présence du RC Toulon dans l'élite. Félix-Mayol rend en effet 5000 places au stade Jacques-Fouroux du FC Auch (17000 contre 12000). Et c'est sans compter la réception du Stade toulousain au Vélodrome de Marseille...

Le club varois figure d'ailleurs sur le podium (3e) des meilleures affluences avec 206 631 spectateurs au total. Devant, c'est sans surprise le Stade français qui caracole en tête avec 326 077 spectateurs. Une affluence largement dues aux "délocalisations" au Stade de France puisque les trois réceptions (Perpignan, Toulouse et Clermont) dans l'enceinte dionysienne représentent près de 75% de ce total (237 746). En seconde position, on retrouve Toulouse (277 839 spectateurs) tandis que le champion Perpignan pointe au sixième rang (166 629) et Clermont au 4e (190 622). Bayonne est 5e (175 382). Hormis Brive et Montauban, tous les clubs ont de toute façon vu le nombre moyen de leurs spectateurs augmenter.

En 2009-2010, la fréquentation ne faiblira pas vu le nombre record de délocalisations prévues: cinq pour Paris au Stade de France, quatre pour Toulouse au Stadium, deux pour Toulon au Vélodrome, deux pour Biarritz à Anoeta, deux pour Bayonne (Anoeta et Bordeaux) et deux pour Bourgoin (Grenoble et Gerland). A cela, il faut ajouter les arrivées une nouvelle fois massives de joueurs "vendeurs" comme Sébastien Chabal ou Jonny Wilkinson. Contrairement au football français, qui a connu sa plus faible affluence en Ligue 1 depuis 2003 (moins de 8 millions de spectateurs), le rugby a la cote et ce n'est sans doute pas fini...

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