Flamand : "Je ne suis pas contre le débat"

Par Rugbyrama
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L'éventualité de l'entrée de l'Olympique Lyonnais dans le capital du Lou s'est renforcée. Jean-Michel Aulas, qui pourrait devenir l'actionnaire majoritaire du club, est favorable à une fusion avec Bourgoin. René Flamand, le président berjallien, n'a pas été consulté mais se dit ouvert au dialogue.

L'entrée de Jean-Michel Aulas dans le capital du Lou paraît imminente. Ce dernier prône une fusion avec le CS Bougoin-Jallieu. En tant que président de Bourgoin, qu'en pensez-vous ?

René FLAMAND : De mon côté, je n'ai toujours pas été consulté sur ce sujet. Je n'ai donc aucun élément en ma possession et il est par conséquent difficile pour moi de me prononcer.

Vous ne vous êtes donc pas entretenu avec Jean-Michel Aulas...

R. F. : Non, je n'ai pas rencontré Jean-Michel Aulas et je n'ai eu aucun contact avec lui.

Seriez-vous favorable à un tel rapprochement ?

R. F. : Je ne pense pas grand chose à l'heure actuelle. Je suis juste convaincu que cela reste avant tout un sujet politico-sportif et qu'il faut qu'il soit traité ainsi. Avant de me prononcer plus largement sur la question, j'ai besoin d'avoir d'autres avis et je le répète, d'être directement consulté.

Seriez-vous prêt à discuter avec lui d'une éventuelle fusion ?

R. F. : Le débat n'a pas encore été engagé et il faut tout de même rappeler que je suis loin d'être le seul acteur dans cette histoire. Par contre, je ne suis pas contre le débat.

Vous laissez donc la porte ouverte ?

R. F. : Pour un débat, oui, je laisse la porte ouverte. Tout se discute et peut donc s'envisager. Mais il faut d'abord une négociation.

Avez-vous déjà côtoyé le président de l'Olympique Lyonnais ?

R. F. : Oui, nous nous sommes déjà rencontrés par le passé. C'est quelqu'un que je connais et avec qui j'entretiens de très bons rapports.

Son arrivée dans le rugby est-elle une bonne chose ?

R. F. : Je ne sais pas mais disons qu'il n'y a pas de raisons que son arrivée nuise au rugby. Au contraire, pour la promotion de notre sport, je pense que cela reste quelque chose d'intéressant.

L'idée de fusion avec d'autres équipes est-elle inévitable à l'avenir pour des clubs situés dans des villes moyennes comme Bourgoin ?

R. F. : C'est difficile à dire. Tout dépend de l'environnement économique. Une ville moyenne peut se trouver dans un environnement économique fort et c'est alors plus facile pour le club. Mais évidemment, je pense qu'il vaut mieux être dans une grande ville avec un gros potentiel économique…

Bourgoin a connu des difficultés financières l'an passé. Où en est le club aujourd'hui sur ce plan ?

R. F. : Je ne veux pas trop communiquer là-dessus pour l'instant. Je peux juste dire que nous continuons à travailler dur. Et je ne cache que ce n'est pas toujours facile.

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