Paris jongle encore

Par Rugbyrama
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Le Stade français est toujours autant perturbé par les allers-retours de ses joueurs à l'infirmerie mais sans doute aussi par le départ des cadres pas encore digéré. Et Bayonne, le leader en confiance, se présente vendredi...

Les jours se suivent et se ressemblent au Stade français. A chaque bonne nouvelle succède une mauvaise et vice-versa. Samedi dernier, le club parisien a encore perdu deux joueurs majeurs, Sergio Parisse et Mauro Bergamasco, pour au moins un mois. Vendredi face à Bayonne, il récupèrera deux hommes non moins importants: Juan Martin Hernandez à l'ouverture et Pieter De Villiers en première ligne. Tous deux seront titulaires, tout comme l'Ecossais Simon Taylor, qui portera le maillot parisien pour la première fois. Mais malgré ça, Fabien Galthié est encore dans l'obligation de bricoler.

Mais si cela avait fonctionné face aux Harlequins, notamment grâce à la solidarité du groupe et à la volonté des jeunes, les limites ont été atteintes à Bristol où le Stade français n'a marqué aucun point. "Nous avons beaucoup de blessés, mais nous n'avons pas le choix, explique Dimitri Szarzewski sur le site du club. Au Stade Français, il y a toujours eu des périodes difficiles et nous avons su les surmonter. Il y a eu beaucoup de nouveaux joueurs et c'est à nous de continuer à travailler pour aller de l'avant. Ce n'est que le début de saison".

Landreau: "On a perdu gros"

L'un des problèmes qui n'est en revanche pas souligné, c'est la perte - sans doute plus conséquente que prévue - des cadres comme Pichot, Auradou et James. Les recrues ont le niveau international ou presque (Papé, Taylor, Bastareaud,...) mais elles ont surtout de l'avenir et une marge de progression. "On s'en doutait, explique Pieter De Villiers. L'expérience de certains dans un système, en plus des liens humains, ça compte". "C'est clair on a perdu gros avec le départ de plusieurs cadres qui avaient l'habitude de ces compétitions où il faut tirer vers le haut" , ajoute Fabrice Landreau.

Pour ne pas sombrer dans la déprime, la victoire est donc impérative vendredi devant Bayonne, tout comme lors de la réception de Dax la semaine suivante. "Nous n'avons pas le choix, il faudra remporter ces deux rencontres, lance Szarzewski. Surtout que nous sommes invaincus à domicile depuis quelques temps. On aura à coeur de renouer avec la victoire et de passer à autre chose." Autre chose, c'est à dire bien négocier la double confrontation face à Cardiff (9 et 15 décembre) car l'effectif pléthorique (et au complet) parisien ne saurait se contenter du seul championnat...

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