Le Capitole en ébullition

Par Rugbyrama
Publié le
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Malgré un soleil implacable et une chaleur étouffante, la place du Capitole affichait complet pour le retour des champions à Toulouse.

Vers 17 heures, l'ambiance était déjà incroyable alors que le bus des stadistes n'était pas encore arrivé à la Mairie. Les supporters devaient encore attendre une petite dizaine de minutes pour apercevoir le cortège toulousain.

Elissalde au micro

Le maire Pierre Cohen attendait les joueurs pour les saluer à leur entrée dans l'hôtel de ville. Byron Kelleher pénétrait le dernier dans la salle des Illustres avec le fameux Bouclier de Brennus. Après une rapide traversée des salons, les joueurs, tous vêtus d'un tee-shirt rose, se ruaient sur les balcons pour partager leur bonheur avec la foule massée sur la place du capitole. "Toulousains, Toulousains", l'accueil était à la hauteur de l'attente. Sept ans que cette scène de liesse, image d'Epinal de Toulouse pendant les années 90, n'avait pas eu lieu. Sept ans que les supporters n'avaient pas pu toucher le bout de bois. Jean-Baptiste Elissalde le comprenait rapidement et descendait dans la foule muni du Bouclier. Ses coéquipiers l'aidaient à porter le Brennus au milieu de la foule. L'ouvreur, micro en main et chef d'orchestre impeccable sur et en dehors du terrain, animait parfaitement ce retour au pays malgré la fatigue du match et d'une soirée parisienne interminable.

Le haka de Kelleher

Plusieurs joueurs portaient les stigmates du match et de la troisième mi-temps et ils ne réalisaient pas encore la portée de ce titre: "Tout est allé très vite depuis hier soir" , reconnaissait Maxime Médard, "nous sommes restés quelques minutes dans les vestiaires mais depuis tout s'est enchaîné. Je ne m'attendais pas du tout à cela, c'est énorme." Une telle ambiance ne laissait Byron Kelleher indifférent et il remerciait les supporters à sa façon en interprétant le célébre haka all-black depuis le toit du bus.

Quelques joueurs, malgré la fatigue, devraient prolonger la fête encore pendant quelques heures. Après ce sera l'heure des vacances bien méritées.

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