Perpignan, tête basse

Par Rugbyrama
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A l'image de sa défaite à Paris dimanche, Perpignan a eu cette saison des ratés qui vont sans doute lui coûter les demi-finales du championnat. Les Catalans ont eu plusieurs fois l'occasion de faire le break mais n'ont pas répondu présent quand il le fall

Montauban, Brive, Biarritz et Paris. Voilà sans aucun doute les quatre matches qui laisseront des regrets à l'USAP, à l'heure de faire les comptes, s'ils ne sont pas en demi-finales. Lors des deux premiers, les Perpignanais tenaient la victoire avant de lâcher prise. Lors des deux autres, ils avaient la balle de break au bout des bras. Celle qui écartait d'office de la course, le double tenant du titre, Biarritz. A chaque fois, ils ont laissé passer l'occasion de faire un pas vers le dernier carré.

Après la défaite contre Paris dimanche, Nicolas Laharrague évoquait d'ailleurs cette responsabilité. "C'est une saison bizarre. Il y a eu du bon, du très bon parfois même, mais nous avons abandonné beaucoup trop de points en route. Je pense au nul à Brive alors qu'on doit gagner (l'Usap menait 22-9 à 20 minutes de la fin), ou la défaite à domicile contre Montauban (13-18). On ne peut s'en prendre qu'à nous-mêmes. Si on ne joue pas les demi-finales, ce sera uniquement notre faute", poursuit le joueur, appelé par Bernard Laporte pour la tournée en Nouvelle-Zélande.

Goutta: "Paris, le reflet de notre saison"

Pourtant, malgré ses deux défaites, l'Usap a été bien aidé, notamment par les contre-performances du BO. Mais à chaque fois, les Sang et Or n'ont pas saisi l'occasion qui leur était offerte. "Nous avions notre destin en mains après la défaite de Biarritz, nous ne l'avons plus, confirme Philippe Boher, le coach catalan. Nous avons perdu deux matchs décisifs qui auraient pu nous ouvrir les portes de la qualification, contre le BO et le Stade Français. Cette saison me laissera beaucoup de regrets si nous ne sommes pas en demi-finales".

Dimanche, dans les vestiaires, les joueurs semblaient vraiment abattus, comme conscients que cette nouvelle désillusion scellait leur destin. "Cette défaite, c'est un peu le reflet de notre saison, lâchait Bernard Goutta, le capitaine qui jouera son dernier match à Aimé-Giral en tant que joueur dans quinze jours. On va se mordre les doigts des points laissés en route. C'est maintenant qu'on s'en aperçoit. J'espère malgré tout que les Castrais vont jouer le jeu à Biarritz et ramener des points". Avant de compter sur les autres, Perpignan devra battre Montpellier avec le bonus. Pour ne pas, une nouvelle fois, nourrir des regrets...

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