Agen ne respire pas

Par Rugbyrama
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Agen a concédé le nul à domicile face à Bayonne (16-16) samedi lors de la 23e journée. Le SUA devra cravacher pour se maintenir, compte tenu de sa fin de saison, épouvantable sur le papier (déplacements à Toulouse et Perpignan, réception de Paris). L'Avir

AGEN-BAYONNE: 16-16

Pour Agen comme pour Bayonne, c'était le match à ne pas perdre. A ce titre, les deux équipes, en se séparant sur un match nul, ont rempli leur contrat. N'empêche. Le SUA a quitté Armandie avec un goût nettement plus amer que l'Aviron. Les Agenais comptent aujourd'hui quatre points d'avance sur le premier relégable, mais compte tenu de leur calendrier final, qui leur offre un menu démentiel (Toulouse et Perpignan à l'extérieur avant de recevoir le Stade Français lors du dernier acte), ne leur garantit absolument rien.

Si Agen, malgré la présence de Caucaunibuca, ne s'est pas complètement rassuré, Bayonne a en revanche confirmé sa bonne dynamique actuelle. S'ils ont arraché le nul à cinq minutes de la fin de la rencontre grâce à un essai du rentrant Rouet transformé par Richard Dourthe, on ne peut parler de hold-up. Les Basques, galvanisés par la présence de 2000 de leurs supporters dans les tribunes agenaises, ont en effet constamment envoyé du jeu. Ils ont certes couru après le score pendant tout le match, mais leurs efforts ont été logiquement récompensés.

Dourthe: "Un pas vers le maintien"

A l'inverse, les Agenais, crispés et en mal de confiance, sont restés frileux tout au long de la partie. Trop, sans doute. Ils ont pourtant dominés la première demi-heure. Mais faute d'afficher une réelle continuité dans leur jeu, ils sont constamment restés sous la menace, malgré un essai de Wessel Stolz, sans doute entaché d'un en-avant... Menés 10-6 à la pause puis 16-9 à quelques minutes du terme, les Bayonnais ont donc eu l'immense mérite de ne rien lâcher. Et de jouer, encore et toujours.

Paradoxalement, s'ils sont toujours derrière le SUA au classement, les hommes de Xavier Péméja sont les vrais vainqueurs de ce duel de la peur. "On était venus chercher un point, on en a pris deux, c'est tant mieux, souligne Richard Dourthe. Nous avons fait un pas vers le maintien, mais il est loin d'être acquis. Il nous reste troisd matchs, il faut encore prendre cinq ou six points. J'avais dit au discours d'avant match à mes coéquipiers que nous étions les seuls à pouvoir nous sauver. Même si nous étions soutenus par 2000 supporters, ce n'est pas le public qui va nous sauver."

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