Agen : Gérer la pression

Par Rugbyrama
Publié le
Partager :

Le SUALG a une dette envers ses supporters. Après la défaite à domicile contre Narbonne, il y a trois semaines, les Agenais n'ont pas le droit à l'erreur contre Bayonne samedi. Sous peine de voir le maintien s'envoler. Sauront-ils gérer la pression ?

Pour les Bayonnais, c'est la routine. Bien que 11e du classement depuis leur victoire contre Narbonne il y a quinze jours, ils faisaient partie des relégables depuis la deuxième journée du championnat. Dans cette lutte pour le maintien, constante depuis leur retour dans l'élite il y a trois ans, les Basques ont appris à s'accommoder de la pression, à la gérer, à l'écarter ou à en faire un atout pour se surpasser. "Nous commençons à en avoir l'habitude malheureusement, nous déclarait ainsi le deuxième ligne bayonnais Cédric Bergez avant le match contre le RCNM. Mais du coup, nous savons aborder ce genre de matchs."

Contrairement au SUALG. De mémoire de supporter agenais, les menaces de descente ne sont pas nombreuses dans l'histoire du club. Il y a bien eu ces play-down en 2004, durant lesquelles les Lot-et-Garonnais avaient assuré leur maintien le 29 mai seulement, en arrachant un nul (19-19) à Grenoble. Mais si l'on excepte les menaces de relégation administrative consécutives aux problèmes financiers de 2000-2001, il faut remonter à 1960 pour voir le Sporting lutter pour le maintien. Bref, le club n'est pas habitué à se battre pour sa survie, et cela pourrait le pénaliser en cette fin de saison délicate.

Déjà inconstant, capable du pire comme du meilleur en temps normal, comment va-t-il réagir avec cette épée de Damoclès au-dessus de la tête ? Difficile à dire. Le dernier match, à Biarritz, a apporté un élément de réponse. Malgré la défaite sans bonus, Laurent Lubrano parlait d'une prestation "plutôt positive, qui peut permettre de rebondir". Le directeur sportif du club avait même tenu à "féliciter les joueurs pour leur grande volonté et leur engagement physique." Les joueurs, eux, s'accordaient pour dire que quelque chose avait changé "dans l'engagement" au moins. Mais là, c'est eux qui reçoivent. La pression sera donc sur leurs épaules.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?