Les Bleus ont trop gâché de munitions

Par Rugbyrama
  • Le centre Maxime Mermoz a donné de sa personne mais n'a pas réussi à inverser le cours du match - France Argentine - 22 novembre 2014
    Le centre Maxime Mermoz a donné de sa personne mais n'a pas réussi à inverser le cours du match - France Argentine - 22 novembre 2014
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Coupables de ne pas avoir bien utilisé leurs ballons d'attaque, les Bleus ont chuté lors du dernier match de la tournée face à des Argentins plus pragmatiques (13-18).

Le XV de France a trop mal exploité ses ballons d'attaque, surtout lors d'une première période ratée, pour pouvoir espérer l'emporter samedi au Stade de France face à l'Argentine (13-18), dans le cadre des test-matches de novembre. La dernière action symbolise l'ensemble du match: Scott Spedding, après plusieurs temps de jeu lors desquels les Bleus, cherchant à arracher la victoire, ont avancé, reculé puis de nouveau avancé, qui s'écroule dans l'en-but mais sans parvenir à aplatir (80+3) !

Mais la première séquence offensive française avait déjà donné le ton, puisqu'ils ont reculé de 20 mètres face à la défense très agressive des Pumas (3-5). Les Bleus ont ensuite ravi deux touches à l'alignement argentin (8 et 15), mais ces bons ballons d'attaque n'ont rien donné, notamment parce que le XV de France a manqué de patience et voulu trop vite jouer au large. Il y a eu du mieux après 20 premières minutes difficiles: les Français ont davantage joué dans le camp argentin, mais pour un maigre résultat comptable, avec une seule pénalité de Camille Lopez (36).

Les Argentins pragmatiques

Un petit coup de pied par-dessus de Maxime Mermoz dans les 22 mètres argentins a ainsi été rattrapé acrobatiquement par Juan Imhoff. Puis Bernard Le Roux a commis un en-avant à l'entrée des 22 mètres. Une bonne pénaltouche, choisie plutôt que la pénalité, de nouveau à une vingtaine de mètres de la ligne argentine n'a pas non plus permis d'aller marquer des points (33). La suivante, juste avant la mi-temps, a elle été beaucoup mieux exploitée puisque Yoann Huget a réussi à déchirer le rideau argentin. Mais l'ailier a préféré repiquer intérieur plutôt que de servir un soutien extérieur et a été repris à 10 mètres de l'en-but.

Le contraste a été ainsi été saisissant avec les Pumas qui, à l'inverse, se sont montrés d'un réalisme clinique à chaque fois ou presque qu'ils sont entrés dans le camp français. Dès l'entame de match (pénalité de Nicolas Sanchez à la première minute), puis toujours quasiment de la même façon: une sortie de balle propre pour un drop de Nicolas Sanchez (17 et 30) ou Juan Martin Hernandez (28). Les Français, qui à la mi-temps avaient déjà perdu 11 ballons, dont huit récupérés au sol par les Argentins, ont ensuite livré une seconde période de meilleur calibre, notamment grâce à l'apport du banc, et se sont montré plus efficaces. Sauf sur la dernière action.

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