Les Bleus ont joué avec le feu

Par Rugbyrama
  • Frederic Vaccari - france papouasie - rugby à XIII - 17 octobre 2013
    Frederic Vaccari - france papouasie - rugby à XIII - 17 octobre 2013
Publié le Mis à jour
Partager :

Si elle a tremblé jusqu’au bout, la France a débuté le Mondial par un court succès contre la Papouasie-Nouvelle-Guinée (9-8). Les quarts sont presque en poche.

A voir les effusions de joie des Bleus dimanche à l’issue de leur victoire contre les Papous (9-8), il était facile de comprendre leur soulagement. Car il faut dire que les coéquipiers d’Olivier Elima auront été sous pression jusqu’aux ultimes secondes de la partie face à un adversaire qui leur avait laissé de mauvais souvenirs. En effet, lors de leur précédente confrontation, durant la Coupe du monde 2000, les Français avaient chuté d’entrée contre la Papouasie-Nouvelle-Guinée (23-20). Sortis deuxièmes de leur groupe, les Tricolores avaient ensuite explosé en quart de finale face aux Néo-Zélandais (54-6). Cette fois, c’est l’échec au pied du buteur papou, David Mead, qui a fait le bonheur des Français.

Agar: "Garder les pieds sur terre"

Dimanche, l’équipe de France avait semblé prendre le match par le bon bout, grâce notamment à l’essai opportuniste du buteur Thomas Bosc (6e). Mais à défaut de libérer les Bleus, celui-ci piquait au vif des Papous qui auront eu la possession du ballon durant la majorité de la partie, prenant même les devants au score sur un essai plein de réussite de Mac Donald puis par Abavu au retour des vestiaires. Poussés dans leurs retranchements par les "Kumuls", les Tricolores étaient alors héroïques en défense (49 plaquages pour Eloi Pelissier, 40 pour Gregory Mounis), et renversaient même la vapeur grâce à une pénalité de Bosc et un drop bien inspiré de William Barthau, par ailleurs élu homme du match.

Vingt-cinq mètres en face des poteaux, Mead donna un dernier frisson aux Bleus. Il échoua à la surprise générale, pour le plus grand bonheur du sélectionneur Richard Agar, qui confiait dans les colonnes de Midi Olympique ce lundi: "Maintenant, nous pouvons préparer ce match face à la Nouvelle-Zélande dans un état d’esprit beaucoup plus détendu. Mais nous devons garder les pieds sur terre". Avec ce succès, les Bleus ont un pied en quart de finale. A condition que soit les Samoa, soit les Papous perdent tous leurs matchs. D’ici là, il faudra défier les Néo-Zélandais, grands favoris du groupe et vainqueurs des Samoans lors du premier match (42-24). Sonny Bill Williams et les siens devraient logiquement être au-dessus des Bleus.

Le tweet

tweet

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?