En Nouvelle-Zélande le talent n’a pas de sexe
La Coupe du monde du rugby à 7 se profile à l’horizon, et du côté de San Francisco on se prépare à accueillir les meilleures équipes de la planète pour une édition inédite. La Nouvelle-Zélande se présentera en double tenante du titre, prête à les défendre.
En effet cette année la compétition ne débutera pas par une phase de poule, et les matchs à élimination directe n’épargneront aucun malchanceux. Il y a 5 ans, lors de l’événement en Russie, les hommes avaient égalé les femmes et décroché le titre, un sublime doublé pour cette nation déjà leader mondial. Une première puisque jamais depuis la création de la compétition une équipe n’avait été sacrée deux fois de suite.
Les hommes étaient restés bloqués à la troisième place pendant 4 ans entre 2014 et 2018, et même une cinquième fois en 2017. Cette année les Néo-zélandais n’ont remporté qu’une seule étape à Cape Town, mais ont tout de même trôné sur le podium à Dubaï, où ils terminèrent deuxièmes, et à Paris sur la plus petite marche.
Le capitaine Tim Mikkelson sera assisté par Scott Curry, et Kurt Baker, les "anciens" de la formation, pour tenter de rééditer cette performance. Ils pourront compter sur plusieurs jeunes talents comme Salesi Rayasi et Jona Nareki, impressionnants lors de la dernière étape en France. Autre star a en devenir, le jeune Joe Ravouvou, auteur de 28 essais cette saison, et qui pourrait bien compter parmi les têtes d’affiche de cette Coupe du monde.
Pour les féminines Néo-Zélandaises, tous les voyants sont au vert. Deuxièmes du circuit mondial, elles auront à cœur de faire oublier le raté lors de la finale des JO au Brésil, où les Australiennes s’étaient emparées de la première place. Elles pourront compter sur l’expérience de 4 rescapées de 2013, Kelly Brazier, Sarah Goss, Tyla Nathan-Wong et Portia Woodman, qui avaient brillé par son record de 12 essais inscrits, jamais égalé.
Regonflée à bloc, la Kiwi a réussi pas moins de 43 réalisations cette saison et ne compte pas s’arrêter là. La Coupe du monde de rugby à sept démarrera le 20 juillet à 19h heure française, l’occasion pour la Nouvelle-Zélande de faire valoir ses lettres de noblesse et de prouver une fois de plus que là-bas le talent n’a pas de sexe.
Par Fanny Roustan
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