Laïrle: "Les joueurs ont mérité par leur travail et leurs performances de regarder devant"

  • Les joueurs de Bourgoin en décembre 2015
    Les joueurs de Bourgoin en décembre 2015
  • Serge Lairle (Bourgoin) avec ses avants - 24 novembre 2015. Photo Laurent Genin
    Serge Lairle (Bourgoin) avec ses avants - 24 novembre 2015. Photo Laurent Genin
  • Serge Lairle (à droite) en discussion avec Camille Levast, le manager du CSBJ. Photo Laurent Genin. 6 août 2015
    Serge Lairle (à droite) en discussion avec Camille Levast, le manager du CSBJ. Photo Laurent Genin. 6 août 2015
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PRO D2 - Alors que le principal objectif de Bourgoin cette saison, le maintien, est assuré à 99%, le CSBJ est revenu dans la course aux demi-finales. À six rencontres de la fin, l’entraîneur des avants, Serge Laïrle, y croit à condition de prendre match après match dans un championnat où les résultats sont assez imprévisibles.

Quels sont les objectifs du CSBJ, 10e, sur cette fin de saison?

Serge LAÏRLE: Pour le moment, tout est possible dans la mesure où il reste encore entre 24 et 30 points à prendre. Il y a donc la possibilité de faire encore beaucoup de choses. Ceci dit, on est encore dans les interrogations au fur et à mesure sur chaque match. On est au moins au septième match que l’on perd dans les dernières minutes (à Biarritz 26-25 vendredi dernier, ndlr) où on a largement la place de le gagner. Pour le moment, notamment sur les matches à domicile, il faut qu’on reste sur quelque chose de très sérieux.

Vous êtes à sept points de Perpignan, le dernier qualifiable, à six journées de la fin. Cet écart vous semble-t-il rattrapable pour jouer les phases finales?

S.L: Oui, bien sûr, parce que les résultats chaque week-end sont vraiment très différents et ne correspondent pas tout le temps aux attentes, avec l’exemple de Béziers qui piétine un petit peu mais qui va avoir encore d’autres matches. Perpignan a un match important (ce jeudi contre Bayonne), ce n’est pas fait. Et Bayonne qui a eu une contre-performance à Montauban (3-29) doit peut-être réagir. Chaque match a sa propre vérité et qui peut dire à l’avance ce qu’il va se passer?

Il y a beaucoup de choses positives mais je pense que l’on peut encore faire mieux

L’ambition est d’essayer d’accrocher une place en demi-finale?

S.L: C’est toujours l’ambition. On sait que ça va se jouer entre 75 et 80 points. Nous sommes à 52. Avec 24 points, on sera dans les clous. Mathématiquement c’est possible mais là, il faut vraiment qu’on prenne les matches les uns après les autres. L’ambition au niveau du club est bien entendu le maintien, vu les difficultés de la saison dernière. L’ambition maintenant au niveau des joueurs, c’est de regarder devant. Ils l’ont mérité par leur travail et leurs performances. C’est une très bonne chose.

Serge Lairle (Bourgoin) avec ses avants - 24 novembre 2015. Photo Laurent Genin
Serge Lairle (Bourgoin) avec ses avants - 24 novembre 2015. Photo Laurent Genin

Sur les six derniers matches, après Montauban vendredi (19h30), vous allez affronter Aurillac, Colomiers et Béziers, trois prétendants aux demi-finales. Ces confrontations compteront-elles doubles?

S.L: Les deux premiers matches sont très importants. Montauban est actuellement ex-æquo avec nous. Si on passe devant Montauban, ce sera très positif et derrière, on a deux déplacements difficiles: le premier à Aix-en-Provence, qui joue sa survie, et le suivant à Aurillac. On sera beaucoup plus fixé à la fin de ce bloc (avant une coupure) puisqu’on derrière on recevra deux fois (Béziers et Tarbes) pour un déplacement à Colomiers. Ce que l’on souhaite, c’est d’aller le plus loin possible dans la compétition, parce que ça validera notre saison. On s’est fixé pour objectif de se maintenir, il faut atteindre à peu près 55 points. On est à 52. On s’était fixé 10 points de bonus, on en est à 12. On s’était fixé d’être dans les six premières défenses du championnat, on est deuxièmes. Il y a beaucoup de choses positives mais je pense que l’on peut encore faire mieux et que les joueurs auront cette ambition-là.

Il était important de mettre du mouvement. Ça correspond un peu à mon école

Cette fin de saison sert-elle aussi à préparer la suivante?

S.L: Oui, bien entendu. On tire les enseignements de cette saison. Il y a des joueurs qui ont été remarqués. On perd deux joueurs (Lemalu, Bosviel, ndlr) qui étaient importants dans le groupe, qui ont signé dans d’autres clubs. Certainement que ces joueurs d’expérience, il faudra les remplacer.

Serge Lairle (à droite) en discussion avec Camille Levast, le manager du CSBJ. Photo Laurent Genin. 6 août 2015
Serge Lairle (à droite) en discussion avec Camille Levast, le manager du CSBJ. Photo Laurent Genin. 6 août 2015

À titre personnel, comment avez-vous vécu les retrouvailles avec le rugby professionnel?

S.L: Bien. Il était surtout important qu’on ait le même discours au niveau du staff, c’est ce que nous avons fait, que ce soit avec Camille Levast, le manager, ou avec Alexandre Péclier et Florian Ninard. Il a fallu aussi inclure les préparateurs physiques. On a vite ciblé qu’on n’avait pas beaucoup de densité au niveau de notre équipe et qu’il était important de mettre du mouvement. Ça correspond un peu à mon école. Je suis bien dans ce projet de jeu qu’on a mis en place.

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