Peuchlestrade: "On aimerait bien aller chercher une place qualificative"

Comment jugez-vous le début de saison du Stade aurillacois ?

Thierry PEUCHLESTRADE : On a un début difficile, on le savait avec les deux premiers blocs. Sur les huit matches, en comptant ce bloc de trois matches, on aura eu cinq déplacements pour trois réceptions. On n’a reçu que deux fois jusqu’à présent (Montauban et Carcassonne, ndlr). On a gagné nos deux matches, avec un point de bonus offensif. A l’extérieur, on est allés prendre un point de bonus à Biarritz (15-16), faire match nul à Bourgoin (23-23). Bien sûr il y a des déceptions. A Pau, on a pris une déculottée (3-41) et la semaine dernière à Dax, on est passés à côté de notre match (3-16). Le début de saison pourrait être mieux mais comptablement parlant (12 points en six journées) on est dans les clous.

Les matches à Biarritz et à Bourgoin, où vous auriez pu l’emporter, ne vous laissent-il pas des regrets ?

T.P. : Tout à fait. A Biarritz, c’est de notre faute. On prend une pénalité à la dernière minute sur une position de hors jeu sur une phase de plaqueur-plaqué. C’est dommage, on peut gagner. A Bourgoin, c’est un peu différent, on a profité de leurs buteurs qui étaient passés à côté. Mais c’est vrai qu’à la fin on doit gagner. On a jusqu’à dix points d’avance. On prend un deuxième carton jaune qui nous fait extrêmement mal. Ce sont des regrets de ne pas avoir mieux fait mais c’est déjà pas mal.

Offensivement, on a fait un match catastrophique à Dax

A Dax samedi dernier, qu’est-ce qu’il a manqué pour au moins ramener un point ?

T.P. : Offensivement, on est passés à côté. On a été incapables de tenir le ballon sur plusieurs temps de jeu. C’est dommage parce que la pression était sur les épaules des Dacquois. Il aurait fallu faire un rugby propre et efficace. On a été loin de ça. Autant défensivement, on s'est rapidement mis en place, autant offensivement, ça a été un match catastrophique. Que ce soit en termes de passes mal assurées ou de duels qu’on n’a pas gagnés, où on a souvent perdu le ballon. Il y a eu beaucoup trop de déchet offensivement dans notre jeu pour inquiéter ces Dacquois.

Quelle est votre opinion sur Massy que vous allez recevoir samedi à Jean-Alric ?

T.P. : C’est une équipe qui vient de battre Narbonne, qui n’est pas passée loin de l’emporter contre Albi. On les prend très au sérieux parce qu’il y a beaucoup de qualité dans cette équipe, notamment dans les phases de conquête. Il y a beaucoup de présence, une grosse troisième ligne coureuse et efficace dans les impacts. Comme on est 11es, on sait qu’on a besoin de cette victoire pour remonter au classement. Elle nous ferait du bien avant d’aller à Narbonne.

Vous attendez un autre contenu que celui produit à Dax ?

T.P. : Oui, c’est clair et net. On avait fait tourner l’effectif, pour laisser des joueurs au repos, mais ceci n’explique pas cela. On attend un autre contenu, notamment dans le registre offensif. On sait qu’il faudra répondre présent en termes de conquête. Après, il ne faut pas se poser trop de questions, tomber dans la sinistrose.

Vous avez été demi-finaliste il y a deux ans, onzième l’année dernière. Quelles sont vos ambitions cette saison ?

T.P. : Dans ce championnat si resserré et homogène, on aimerait bien aller chercher une place qualificative. Pour l’instant, on n’en est pas là. On se rend compte qu’à part Pau qui a pris un peu d’avance, aucune équipe ne s’est détachée. Ça risque d’être compliqué jusqu’au bout à tous les niveaux de cette poule. C’est pour ça qu’il faut prendre le bon wagon d’entrée. Il faut donc gagner contre Massy. On peut vite retrouver la première moitié de tableau en prenant les quatre points de la victoire. C’est à nous de mettre ce qu’il faut pour y parvenir.

Pour coller à ces ambitions, le club se structure, avec notamment cette saison une nouvelle tribune pour le stade…

T.P. : Tout à fait. Beaucoup de personnes croient en nous. C’est un vrai plus, ça permet de chercher de nouveaux partenaires et de travailler dans de bonnes conditions. Avec la tribune, on est au top donc on n’aura pas d’excuse à ce niveau-là (sourires).