Peyron : "Tout le monde est impatient de faire le premier point de passage"

Est-ce que vous êtes satisfait de la préparation de votre équipe ?

Pascal PEYRON : L’ensemble du staff est très satisfait du travail accompli par les joueurs pendant cette période de pré-saison, où ils ont mis un gros engagement et de l’implication.Ils se sont bien imprégnés et accaparés du projet de jeu que l’on voulait mettre en place pour ce début de saison.

Quels enseignements avez-vous tirés de vos deux matchs amicaux contre Lyon (12-31) et Romans (Fédérale 1, 24-17) ?

P.P.: Dès qu’on met un investissement maximum, c’est plus facile de se retrouver défensivement ou offensivement pour imposer une pression à l’équipe adverse. Sur le match à Romans, on a fait les choses à 50 %, la sanction a été immédiate : on n’a pas eu un ballon propre sur les phases de rucks et en conquête, à partir de là, c’est compliqué de prendre du plaisir sur un terrain, puisque l’objectif numéro un, c’est de jouer ensemble, prendre du plaisir ensemble pour gagner.

Notre seul objectif est de gagner notre premier match à la maison.

Quel est l’apport des recrues dans le groupe ?

P.P.: Les nouveaux arrivants nous ont apporté une rigueur supplémentaire parce qu’ils ont des qualités physiques un peu différentes de ce qu’on avait l’année dernière. Ça permet à tout le monde de rehausser son niveau et d’aller un peu plus loin sur l’aspect collectif.

Vous pourriez savoir avant le début du championnat si vous partez avec un handicap de points (Le CSBJ a fait appel du retrait de 10 points infligé par la DNACG. Cet appel devrait être étudié rapidement par la commission d’appel de la FFR). Est-ce important psychologiquement de connaître dès le départ votre situation ?

P.P.: Pas du tout. Notre seul objectif est de gagner notre premier match à la maison. Et de retrouver sur ce qui a fait notre force la saison dernière : du combat, de la générosité et une conquête efficace. A partir de là, tout est permis.

La saison dernière, on avait perdu logiquement

La philosophie de la saison dernière était de produire un rugby offensif. Est-ce qu’il y a toujours la même volonté cette année ?

P.P.: Le leitmotiv est toujours le même : produire du jeu quand il le faut, ne pas surjouer, mettre les choses dans le bon ordre.

Quel est l’état d’esprit du groupe avant l’ouverture du championnat samedi contre Albi ?

P.P.: De la motivation et un peu d’excitation d’attaquer la compétition. Tout le monde est impatient de faire le premier point de passage, on va dire.

Cette équipe d’Albi vous avez laissé un mauvais souvenir la saison passée en gagnant à Pierre-Rajon, le début d’une mauvaise série pour vous…

P.P.: La saison dernière, on avait perdu logiquement ce jour-là car on n’avait pas mis une détermination et un investissement maximum.

On a essayé d'anticiper deux, trois points pour nous faciliter la tâche.

Est-ce qu’il y a un petit sentiment de revanche par rapport à cette équipe ?

P.P.: Non, l’année dernière c’est l’année dernière, cette année c’est autre chose. A nous de nous imposer et d’imposer le jeu que l’on veut mettre en place.

Est-ce qu’après une très bonne première saison terminée à la 8e place vous craignez une deuxième année plus compliquée ?

P.P. : Tout le monde dit que la seconde saison est toujours plus compliquée à réaliser et surtout à valider. Par rapport à ça, on a essayé d’anticiper deux, trois points, pour essayer de travailler un peu différemment pour nous faciliter la tâche en ce début de saison.