Biarritz est touché dans son orgueil

Voilà quelques jours, le Biarritz olympique a pris une leçon sur son terrain face à la Section paloise. Une fanny 0-20 qui oblige les Basques à vite réagir. C’est dur à avaler, avoue Pierre Chadebech. Il me semble que les garçons ont eu une réaction positive cette semaine. Mais la réponse à tout ça sera donnée ce week-end. Comme beaucoup finalement, le technicien biarrot attend de voir si dimanche sur le terrain de Perpignan, le BOPB se sera remis de cette défaite à domicile contre Pau.

Chadebech: "Pau a une ossature de club qui travaille depuis des années"

Pierre Chadebech de continuer: C’est toujours difficile de perdre à la maison, surtout sur un match qui avait un enjeu important. Notre état d’esprit est désormais de dire : sur quels facteurs doit-on travailler pour être capable de gagner ce genre de match ? On a vu qu’on était présent au niveau dans l’engagement physique et en défense. On a eu une défaillance en conquête, en touche sur tout le match et en mêlée sur la fin. Là-dessus, on doit gagner en constance. Sur les moments de dominations, on doit être plus juste. Derrière, on doit mieux exploiter les ballons quand il y a des déséquilibres, parce que dans ce genre de match les occasions ne reviennent pas vite. On est resté sur cette analyse. On n’est pas très loin du niveau que l’on veut atteindre, mais il nous reste encore cette marche à franchir.

Ce week-end, la capacité des Biarrots à apprendre vite sera testée sur le terrain de Perpignan ou se jouera un match du niveau de Pau  de l’avis de l’entraîneur biarrot. On joue sur le haut de tableau, donc les matchs sont de très bon niveau et il faut être prêt bien sûr dans l’engagement physique mais aussi dans la justesse et la qualité du jeu , insiste-t-il. Contre Pau, le Biarritz olympique, dont la nouvelle histoire a démarré voilà quelques mois à peine, a sans doute mesuré également la distance qui le sépare d’un club désormais prêt à faire le grand saut vers le Top 14. Pau a une ossature de club qui travaille depuis des années et s’est enrichi au fil des saisons. C’est certainement un facteur qui entre en compte, concède Pierre Chadebech. Nous sommes quand même assez contents de notre côté de la progression du groupe depuis le début de l’année. Mais on doit encore augmenter les compétences de ce groupe.

Chadebech: "On ne veut pas avoir le statut de la victime"

Pour ce dernier, la contre-performance de samedi dernier n’a pas remis en cause l’objectif principal : On est sur un objectif de remonter sur une ou deux saisons. On voulait gagner le plus de match possible et voir si on était en capacité de lutter pour la première place. A priori, ça va devenir difficile donc on va continuer à lutter pour les places qui suivent. Cette défaite contre Pau n’a pas changé fondamentalement la réorientation des objectifs. Maintenant, il nous faut être le mieux placé possible pour pouvoir jouer la montée, ce qui l’objectif de départ.

Au-delà des questions de technique ou de stratégie, les Biarrots sont touchés dans leur orgueil. Le levier sera actionné au moment de la motivation d’avant match à Aimé-Giral. Il y a toujours une histoire d’orgueil et j’espère que les joueurs en ont, sourit Pierre Chadebech. Il ne faut pas être excessif sur ce point mais il faut avoir de la fierté. C’est quelque chose d’important. Oui, il faut réagir pour retrouver un statut qui nous va mieux. On ne veut pas avoir le statut de la victime, ça ne nous intéresse pas. On veut gagner.