A Agen, le cas Caucaunibuca fait grincer les dents

Les choses sont très claires . Il a le billet d'avion pour revenir à Agen en poche. C'est à lui de décider s'il veut prendre l'avion ou non. La déclaration est signée d'Alain Tingaud, le président du club agenais, ce lundi dans Le Petit Bleu à propos de 'Rups' Caucaunibuca. Retourné aux Fidji le 21 septembre pour aller chercher sa femme et ses enfants, l'ailier lot-et-garonnais était censé être de retour sur le sol français au plus tard samedi. Chez nos confrères de Sud-Ouest, le directeur du rugby Philippe Sella avait déjà confié son agacement dimanche : On n'est pas contents. On n'a plus de nouvelles de lui depuis jeudi, sauf qu'on sait qu'il n'a pas pris l'avion. Il a désormais tous les papiers, ses problèmes de visa et de passeport sont réglés. C'est de sa faute s'il ne rentre pas. On ne peut pas encore parler d'ultimatum, mais il sait qu'on l'attend le plus vite possible. Ce retard mérite un carton jaune.C'est même un bon carton jaune et ça ne tient qu'à lui qu'il ne devienne pas rouge.

"Le groupe n'attend pas après Caucaunibuca"

Arrivé en grande pompe durant l'intersaison, le fantasque Rupeni Caucaunibuca est en train de rappeler de mauvais souvenirs aux Agenais, alors même que ceux-ci pensaient revivre plutôt les bons. Ils rêvaient de retrouver la machine à marquer des essais, ce puissant ailier capable parfois de faire soulever des foules et qui avait tant apporté au SUA il y a quelques saisons. Pour l'instant, c'est plutôt la douche froide du côté d'Armandie. Car "Caucau" avait également déjà fait le coup plusieurs fois au retour de certaines vacances dans son pays.

Cette fois, ce sont des problèmes de visa, de passeport puis de météo qui ont retardé a priori son vol vers l'Hexagone ces dernières semaines. Preuve que le président Tingaud ne veut plus perdre son temps, celui-ci a déclaré : Le groupe n'attend pas après Caucaunibuca pour faire avancer le projet du club. Et de continuer en faisant l'inventaire des pistes possibles pour combler son absence mais également celles des internationaux Taylor Paris et Tamaz Mchedlidze durant les tests de novembre : Nous ne sommes pas dépourvus derrière, d'une part Waqaseduadua a fait un très bon match de reprise avec les Espoirs, et puis avec les Saurs, Tolot, Hériteau, Fouyssac... Nous disposons chez les jeunes d'une cavalerie qui a un très bel avenir. A 34 ans, "Rup's" voulait faire un retour fracassant en France, pour l'instant ce n'est pas encore le cas avec ses trois matchs (un comme titulaire, 89 minutes de temps de jeu) et aucun essai depuis le début de saison.