Nadau: "Tarbes n’est toujours pas sorti de l’auberge"

  • Nicolas Nadau (Tarbes)
    Nicolas Nadau (Tarbes)
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Satisfait de la victoire de Tarbes sur le terrain de Pau (16-20) samedi, Nicolas Nadau reste malgré tout prudent. L’entraîneur des trois-quarts du TPR attend désormais que son équipe confirme à domicile dès dimanche contre Aurillac.

Quel sentiment gardez-vous de cette victoire chez le leader palois?

Nicolas NADAU: Il y a avant tout de la fierté. On a enfin répondu présent sur un match de haut niveau et sur la totalité de la rencontre. C’est ce qui nous manquait depuis le début de saison. On est très fiers de ce que nous avons produit. On a réussi à les faire déjouer et on a fait un match plein.

Cette victoire valide-t-elle les progrès de l’équipe notamment en défense?

N.N: Bien sûr. On est en pleine phase de progression à chaque sortie. L’équipe est de plus en plus cohérente. Elle fait moins de petites fautes et le collectif est en train de se mettre en place petit à petit.

Etes-vous soulagé?

N.N: Cela fait plus de deux mois qu’on est dans le dur et beaucoup de joueurs auraient pu lâcher. Notre groupe a continué de travailler. Il a toujours mouillé le maillot même si parfois, cela a été désordonné et mal organisé. Il fallait du temps. Il fallait juste que le groupe se reconstruise.

Cette mauvaise période a eu le mérite de mettre des joueurs en avant. Ils ont pris la parole et se sont affirmés

Y-a-t-il eu une prise de conscience selon vous?

N.N: Les joueurs se sont déjà parlés deux, trois fois. Ils se sont rencontrés pour se dire les choses. On n’est toujours pas sorti de l’auberge, on peut vite retourner vers le bas mais cette mauvaise période a eu le mérite de mettre des joueurs en avant. Ils ont pris la parole et se sont affirmés. Ils se sont faits confiance.

Peut-on parler de victoire collective avant tout entre un staff et un groupe qui n’a jamais cédé à la panique malgré les mauvais résultats?

N.N: La fierté vient également de la sérénité du groupe. On aurait pu céder à la panique à un moment donné et dire que c’était le bordel, qu’il n’y avait pas d’organisation. On aurait aussi pu se dire que les deux entraîneurs en place n’étaient pas au niveau. On a eu la chance d’avoir deux présidents qui nous ont soutenus et qui nous aident au quotidien dans la construction de cette équipe. Et il ne faut pas oublier que les joueurs ont toujours continué de travailler. Après, il faut aussi être lucide. On enchaîne deux victoires, cela fait longtemps qu’on ne l’avait pas fait mais il faudrait terminer notre série par un troisième succès pour souffler avant la trêve.

Des choses se sont passées dans le vestiaire et sur le terrain

Cette victoire peut-elle servir de déclic pour le reste de la saison?

N.N: Pour répondre à cette question, il va falloir attendre dimanche. Si on reste dans la continuité de ce que nous avons produit face à Pau et qu’on arrive à battre cette belle équipe d’Aurillac, on pourra dire qu’il y a eu un déclic. Mais je crois que le déclic est arrivé un peu avant le match contre Pau.

Quand exactement?

N.N: On a fait un bon match à Narbonne. On n’a pas été loin de les battre. On se loupe sur dix minutes à la fin de la rencontre sur une gestion de match. Des choses se sont passées dans le vestiaire et sur le terrain. Il y avait une grosse pression autour de ce match et les joueurs ont répondu présents. Ce jour-là, il y a eu une grosse abnégation de l’ensemble du groupe et une grosse envie d’aller chercher quelque chose.

Qu’attendez-vous de la part de vos joueurs lors de  la réception d’Aurillac?

N.N: On espère avant tout qu’il n’y aura pas de relâchement. C’est la première des choses. Le gros danger est de s’arrêter après cette victoire face à Pau. Au contraire, si on veut valider cette victoire, il faut absolument gagner ce week-end à domicile. Il faut montrer aux supporters que la phase de reconstruction est en route. Il ne faut surtout pas se relâcher.

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