Après le baptême, la confirmation pour Perpignan ?

  • Jonathan Bousquet - Perpignan Colomiers - 24 août 2014
    Jonathan Bousquet - Perpignan Colomiers - 24 août 2014
Publié le Mis à jour
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Perpignan s’est sorti sans éclat mais avec sérieux de son premier match de championnat. Cette deuxième réception, face à Massy, doit permettre aux Catalans de poser leur jeu, notamment en attaque. 

Dimanche dernier peu avant 17h, les sourires ont commencé à se lire sur les visages. Dans les tribunes comme sur la pelouse, du spectateur fidèle depuis trente ans en passant par le troisième ligne fraichement débarqué, les Catalans avaient retrouvé la joie simple qui nait d’une victoire. Cette saison l’Usap n’accrochera pas Toulouse, Clermont ou Toulon à son tableau de chasse et devra se contenter d’adversaires plus modestes. Qu’à cela ne tienne, les aficionados ont répondu et répondront encore présent. Un public qui a vite compris que son équipe allait avoir besoin de son soutien sur ses terres, quelque que soit le pédigrée de l’assaillant.

Une attaque en chantier 

Cette première levée à Aimé-Giral face à Colomiers a accouché d’une victoire difficile à se dessiner mais ce succès inaugural a eu le mérite de décrisper le contexte. "Le fait de l’avoir emporté nous a rendu plus serein dans le travail cette semaine, concède Romain Terrain. Mais il ne faut pas confondre sérénité et relâchement donc on a mis l’accent sur l’engagement et sur l’importance d’être performant en mêlée notamment". "Certains pensent que Massy, qui vient de Fédérale 1 et qui va jouer pour la première fois de son histoire à Aimé-Giral, sera diminué sur le plan psychologique ; moi je crois que ce sera totalement l’inverse ! prévient Alain Hyardet le manager. Attachons nous à bien faire les choses, à respecter notre organisation et notre plan de jeu pour ne pas tomber dans le n’importe quoi".

Face à Colomiers la défense a semblé bien en place, ne concédant pas d’essai pas plus que de situations dangereuses. Malheureusement le constat est le même en attaque où les Catalans ont eu des difficultés à construire leur jeu. "Nous sommes au tout début de notre histoire collective, assure François Gelez, l’entraîneur des trois-quarts. Il est très difficile d’obtenir un jeu fluide et rapide en si peu de temps. Une des caractéristiques de la Pro D2 c’est qu’il y a beaucoup de combat au sol, il faut qu’on arrive à trouver une meilleure répartition des joueurs sur le terrain pour qu’on ne soit pas ralenti et créer ainsi un équilibre et déplacer le ballon avec le maximum de vitesse… Mais l’attaque reste toujours un chantier qui prend du temps et ce chantier sera ouvert encore pendant de longues semaines". L’Usap va donc devoir œuvrer avec patience et ne compte pas trop sur Massy pour laisser vivre le ballon dans les rucks… Les Catalans comptent en revanche sur Jean-Pierre Perez, qui n’a plus joué depuis Montjuic en avril dernier. Homme de combat, de rucks et de points de rencontre, il se sait un peu à cours de forme mais "promet de tout donner. Je vais essayer de tenir le plus longtemps possible et quand je n’aurai plus de carburant je laisserai la place aux autres".

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