Goutta: "Accrocher cette cinquième place"

Par Julian Vicente
  • Bernard Goutta - 20.10.2013 - Colomiers / Lyon OU - 7e journee Pro D2
    Bernard Goutta - 20.10.2013 - Colomiers / Lyon OU - 7e journee Pro D2
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Toujours en course pour décrocher une place qualificative pour les phases finales de Pro D2, Colomiers se déplace sur le terrain de Carcassonne, la lanterne rouge, ce samedi pour le compte de la 18e journée. Victoire obligatoire pour rester dans le bon wagon.

Après cette coupure de 15 jours, dans quel état d’esprit abordez-vous le déplacement à Carcassonne?

Bernard GOUTTA: On a un deuxième bloc de matchs très difficiles. Il va y avoir trois déplacements pour une réception. On va jouer contre des équipes qui ont besoin de points pour se maintenir en fin de saison ou pour conforter leur place au classement. Ça va être un véritable test pour nous.

Le principal danger pour Colomiers n’est-il pas de prendre cette rencontre un peu à la légère?

B.G: Je ne pense pas que l’équipe puisse faire preuve de suffisance. C’est une équipe de compétiteurs qui sait exactement d’où elle vient. Il ne faut pas oublier que le club était en Fédérale 1 il y a encore peu de temps. On va affronter une équipe qui va jouer sa survie dans cette Pro D2. On va être très attendu à Carcassonne. En plus, si on regarde cette équipe de près, on s’aperçoit qu’elle est meilleure que nous sur le papier. Elle a beaucoup plus d’expérience que Colomiers de la Pro D2.

Pensez-vous que la coupure puisse être nuisible à la dynamique actuelle de l’équipe?

B.G: Non parce qu’on a pris le parti de travailler dans la continuité. On a voulu resserrer un peu l’effectif et travailler avec les mêmes joueurs sur la durée, au contraire du début de saison où on faisait pas mal de rotation. À partir de là, ça fait toujours du bien de se régénérer et de s’oxygéner. Ça permet aussi de travailler pour la suite de la saison.

 La cohésion d’une équipe est un équilibre fragile

Vous avez effectué un mini-stage à Matemale pendant cette coupure de quinze jours, à quoi cela vous a-t-il servi ?

B.G: La cohésion d’une équipe est un équilibre fragile. Le stage a permis à l’équipe de s’oxygéner et de se régénérer. C’était encore trop tôt pour donner des vacances aux joueurs parce qu’on sort à peine de quinze jours de trêve mais il était quand même important de se retrouver et de consolider l’état d’esprit de ce groupe. L’équipe méritait vraiment ce mini-stage dans les Pyrénées Orientales, un endroit où l’on est toujours très bien accueilli et que je connais parfaitement.

Au classement, Colomiers est tout proche de la cinquième place avec seulement deux points de retard sur Narbonne. L’objectif est-il d’accrocher cette place pour accéder aux phases finales ?

B.G: Ce que l’on veut avant tout, c’est continuer à progresser. On veut continuer à s’améliorer. On apprend forcément lors des victoires mais on apprend également lors des défaites, notamment lors des défaites subies à l’extérieur contre les ténors de Pro D2. On a appris à être patient et on a gagné en maîtrise sur la gestion des matchs. Après, quand tu veux progresser, il est toujours mieux de regarder vers le haut que vers le bas. Pour conserver notre niveau actuel et ne pas se contenter de ce que nous avons en ce moment, il est obligatoire de regarder vers le haut.

 Il faut savoir bonifier les bonnes saisons 

Votre sixième place vous permet également de rester un peu dans l’ombre…

B.G: On sait très bien que l’objectif majeur du club est d’essayer d’accrocher cette cinquième place dans les années à venir. On est en construction pour atteindre cet objectif. Après, il faut savoir bonifier les bonnes saisons. Pour l’instant, on est à la sixième place au classement. Je pense que c’est la meilleure place. Il faut essayer d’y rester le plus longtemps possible pour rester au contact de Narbonne qui est très fort en ce moment et qui pratique vraiment un très beau rugby. Pour l’instant, on est dans l’attente mais au moindre faux pas, il faut qu’on soit capable de passer devant. Pour cela, il faut de la régularité dans nos résultats.

Colomiers était promu la saison dernière en Pro D2, vous attendiez-vous à ce que l’USC soit à ce niveau de performance cette année ?

B.G: Oui parce que les joueurs travaillent énormément. Ils ont tous appris une méthodologie de travail de haut niveau. C’est ce que nous avons voulu amener avec Philippe Filiatre avec notamment beaucoup de rigueur dans la préparation physique. L’état d’esprit est également irréprochable aussi bien dans le vestiaire qu’au niveau de l’investissement sur et en dehors du terrain. On sent que Colomiers est en train de véhiculer une image positive avec de l’abnégation, du travail et de la solidarité. À partir de ce moment là, ça ne peut que fonctionner.

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