Chadebech: "Biarritz sera attendu partout"

  • Pierre Chadebech - 2007
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  • L'apport financier de la mairie de Biarritz a sauvé le BOPB
    L'apport financier de la mairie de Biarritz a sauvé le BOPB
Publié le Mis à jour
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A quelques semaines du coup d'envoi de la saison de Pro D2, Pierre Chadebech, entraîneur des arrières de Biarritz, sait que les siens vont avoir la vie dure dans un championnat où les adversaires les attendent depuis leur descente.

Vous étiez en stage la semaine dernière. La période "on apprend à se connaitre" est terminée ?

Pierre CHADEBECH: La fin peut-être pas mais nous sommes satisfaits par rapport à l’objectif de départ de ce stage qui était effectivement d’apprendre à se connaître et aussi d’avancer sur le projet de jeu, lui aussi, assez nouveau.

Un Corrézien Chadebech, un Irlandais O’Sullivan et un Landais August... Avez-vous avez réussi à vous accorder sur la vision du rugby ?

P.C.: On s’est d’abord rencontré. C’était la volonté de Serge Blanco de voir si on était en phase sur les conceptions de jeu, sur ce que l’on voulait mettre en place et sur la manière de travailler. Cette réunion s’est bien passée. Eddie arrive avec un projet de jeu bien défini et des idées très intéressantes. Mais Benoit et moi-même participons à la construction et il est très ouvert à nos idées.

On parle toujours d’une différence de jeu entre le Top 14 et la Pro D2. Ce nouveau système s’adapte-il aux caractéristiques de cette Pro D2 ?

P.C.: Je ne crois pas du tout à ça. Il y a la caractéristique de la Pro D2 qui est un championnat très difficile, très long, avec des matchs très accrochés. On sait tout ça. Ensuite, la manière de jouer au rugby, ce sont les mêmes règles, les mêmes terrains et à nous d’imposer notre jeu. Les grand principes restent les mêmes. Pour nous, ce qui est novateur, c'est la circulation ainsi que la réorganisation des joueurs et du ballon un petit peu différente de ce qui se fait d’habitude.

J’ai senti un groupe qui a envie de vivre une expérience nouvelle, très demandeur et enthousiaste

Est-un système s’approchant du jeu irlandais ?

P.C.: C’est un système issu de sa réflexion. Je n’ai pas vu beaucoup d’équipes jouer comme ça. C’est intéressant. Ce qui nous a plu, c'est l’idée première : face à ces défenses de mieux en mieux organisées sur la largeur, comment trouver des espaces, jouer dans les espaces, et ne pas se contenter d’aller taper dans un mur. La réflexion et la proposition d’Eddie viennent à trouver des solutions face à cette problématique.

Comment avez-vous trouvé ce groupe du BO qui a connu une relégation sportive ?

P.C.: On verra lors des premiers matchs, mais à la première impression j’ai senti un groupe qui a envie de vivre une expérience nouvelle, très demandeur et enthousiaste. Nouveau groupe, nouveaux entraîneurs, nouvelle compétition, on sent de l’enthousiasme face à ces nouveautés.

Quels rôles ont les anciens comme Benoit Baby, Erik Lund ou Ngwenya dans cette construction ?

P.C.: C’est la qualité des joueurs qui compte et ceux-là sont de bons joueurs. Ils auront une place dans l’équipe comme tous les bons joueurs. Mais il n’y a pas vraiment de hiérarchie. Il faut que les choses se fassent. Il y a une grosse arrivée de nouveaux. On doit apprendre à connaître leur potentiel pour voir la meilleure mayonnaise que l’on peut faire. On est dans cette phase-là. De toute façon, il faudra un peu de temps.

Quand on fait le métier d’entraîneur, la pression on l’aime. Sinon on ne fait pas ce métier

Quels seront les objectifs de ce premier match de préparation face à Bayonne le 31 juillet ?

P.C.: On n’en a pas parlé encore entre nous, mais ça reste un match de préparation tout simplement. L’intérêt est que l’on joue une équipe de Top 14 avec le petit piment que ce soit le voisin.

Vous attendez-vous à être de suite en place ?

P.C.: Bien sûr que non. Il y a deux choses que l’on doit attend: faire le tour de l’effectif et créer des repères communs. Ces deux choses ne se font pas rapidement et trois matchs de préparation, ce n’est pas beaucoup.

Sachant tout cela, l’objectif du BO de remonter très rapidement est-il réalisable ?

P.C.: Bien sûr que c’est possible mais on sait que ce sera très difficile. La première partie du championnat va être très dure. On n’exploitera pas au maximum tout le potentiel de l’équipe, on sera encore en construction. Il sera important de gagner les matchs malgré cela. Ce sera très difficile et en plus il est évident aussi que l’on sera attendu partout.

Sentez-vous déjà de la pression venu d’en haut ?

P.C.: Quand on fait le métier d’entraîneur, la pression on l’aime. Sinon on ne fait pas ce métier.

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