Carrère : "Une revanche à prendre"

Par Rugbyrama
  • Joel Carrère - Président Narbonne
    Joel Carrère - Président Narbonne
Publié le Mis à jour
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Le cauchemar est terminé. Narbonne s'est vu officialiser ce mardi son maintien en Pro D2 la saison prochaine. "Un ouf de soulagement", pour le président Joël Carrère. Il pourra maintenant se pencher sur l'avenir. Avec la mise en place du directoire et peut-être l'arrivée d'investisseurs australiens.

Vous êtes officiellement maintenu en Pro D2 depuis mardi. Quelle est votre première réaction ?

Joël CARRERE : C'est un grand ouf de soulagement pour le Racing. Nous avons eu un groupe de personnes du tissu local qui ont fait le nécessaire. Les fonds venaient des entreprises, des collectivités comme le Grand Narbonne, ou de moi... Au total, près d'une trentaine de personnes ont travaillé dans l'ombre.

Vous étiez-vous déplacés en toute sérénité au grand oral en Avignon ce mardi ?

J.C. : Nous étions sereins, mais vous savez, on ne sait jamais de quelle manière cela se passe. C'est un peu comme un saut en parachute. Vous êtes sereins, mais il y a toujours un petit doute au moment où le parachute doit s'ouvrir.

Maintenant que le club a atteint l'équilibre financièrement, les Australiens du groupe FG Management vont-ils investir ?

J.C. : Nous avons deux sujets sur lesquels nous devons nous pencher. Déjà, la nouvelle gouvernance, pour que le président ne soit pas tout seul. Avec la mise en place du directoire, et du conseil de surveillance, le 4 juillet prochain à l'occasion de l'assemblée générale extraordinaire. Et puis nous verrons avec les Australiens. S'ils arrivent, c'est pour faire un bout de chemin avec nous.

Depuis le début de la semaine, êtes-vous de nouveau entré en contact avec eux ?

J.C. : Les négociations devraient reprendre. Jusque là, les premiers échanges ne pouvaient pas trop nous satisfaire. Mais maintenant, nous n'avons plus le couteau sous la gorge. Nous ne devons surtout pas aller trop vite. Il faut préparer clairement le projet avec eux. Savoir quel sera l'investissement ? Les sommes sont floues pour le moment. Quel rôle auront-ils dans l'entreprise ? Quel sera le projet sportif ? Tout doit être bien construit pour partir vers le sommet. Pour l'instant, nous n'en sommes qu'aux premiers contacts. Aux balbutiements. Nous allons avancer. En un ou deux mois s'il le faut.

Vous n'avez pu effectuer qu'un maigre recrutement, en êtes-vous satisfait ?

J.C. : Il faut déjà noter l'arrivée de quatre joueurs de qualité. Maintenant, il faut voir ce que nous accorde la DNACG comme masse salariale. Nous espérons pouvoir recruter deux joueurs. En troisième ligne où nous sommes juste mais aussi à l'aile.

Une autre échéance vous attend avec un passage devant les prud'hommes après la plainte déposée par Henri Ferrero, l'ancien manager du club que vous avez licencié pour "faute grave". Êtes-vous inquiet ?

J.C. : Non. Vous savez, ce sont des choses courantes pour une entreprise. Je n'en connais pas une qui ne soit jamais allée devant les prud'hommes. On ferra avec. Nous avions proposé plusieurs transactions à Henri Ferrero, elles ont toutes été refusées... La justice rendra son verdict. Je n'ai pas envie de m'en mêler, je lui laisse faire son travail.

Quel sera l'objectif de la saison prochaine ?

J.C. : Le maintien d'abord. Et puis après, faire du mieux que possible. Il faut construire quelque chose de positif sur 2 ou 3 ans. Pour préparer la saison prochaine, le staff a pris peu de vacances. Les joueurs, eux, reprennent ce lundi. On a une revanche à prendre. Tout le monde doit se serrer les coudes. Cette saison, nous n'avons jamais été la hauteur de nos ambitions. Tout cela n'est pas derrière moi. Il y a des douleurs qui ne passent pas ou qui passent difficilement. Mais bon, pour bâtir l'avenir, on se sert parfois de l'histoire.

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