Som : "Ouvert à toute proposition"

Par Rugbyrama
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Libéré en cours de saison dernière par Agen, Peio Som, ancien capitaine de l'équipe, est actuellement sans club. Il s'entretient physiquement avec Biarritz et attend toujours des offres. S'il dit se rendre compte de la chance qu'il a eue en tant que sport

Dans quelle situation vous trouvez-vous à l'heure actuelle ?

Peio SOM : Je suis toujours sans club. Mais après un mois de vacances, j'ai repris l'entraînement avec Biarritz pour participer à la préparation physique du club. Je remercie d'ailleurs Biarritz de m'avoir laissé intégrer l'équipe.

Vous avez donc quitté la région agenaise...

P.S. : Oui, je suis parti m'installer du côté de Biarritz. Je vis actuellement chez mes beaux-parents.

Et dans quel d'esprit êtes-vous aujourd'hui ?

P.S. : Je suis reparti sur de nouvelles bases. Le principal est que je puisse m'entraîner et rester dans le bain. Ceci m'aide à ne pas trop gamberger. En plus, si jamais je dois être contacté en tant que joker médical, cela me permet de me tenir prêt physiquement.

Avez-vous eu quelques propositions de clubs ces derniers temps ?

P.S. : Je n'ai pas eu spécialement de touches depuis quelques temps. Évidemment, j'ai eu certains contacts avec plusieurs clubs mais rien de vraiment intéressant. Je sais que beaucoup de choses ont été dites à propos de ma future destination mais au final, je n'ai rien.

Avez-vous des critères ou des exigences précis dans vos recherches ?

P.S. : Non, je suis ouvert à toute proposition.

Certains joueurs, comme Sébastien Bonnetti, ont accepté de faire une pige en Fédérale avant de rebondir. Êtes-vous également ouvert à cette éventualité ?

P.S. : Non, ce n'est pas à l'ordre du jour. Je ne suis pas encore prêt à le faire. J'ai d'ailleurs déjà refusé plusieurs offres de clubs de Fédérale. Je ne dénigre pas du tout le niveau mais je me suis donné un an pour voir si je peux rebondir.

Et après ?

P.S. : Je poursuis une formation. Si dans un an, je suis toujours dans une situation précaire, à ce moment-là, je réfléchirai. Mais en attendant, je garde bon espoir.

"Je me suis rendu compte de la chance que j'ai eue"

Ressentez-vous une certaine rancune envers Agen qui vous a libéré en cours de saison avant de vous nommer capitaine l'an passé ?

P.S. : Non, les dirigeants ont fait leur choix. Ils ont considéré qu'ils n'avaient pas besoin de moi. Cela tombe bien, je ne comptais pas rester à Agen. Il n'y a donc aucune amertume. Le club est content de me voir partir et de mon côté, je suis content de l'avoir quitté.

Mais ce n'est pas trop difficile de passer du statut de capitaine d'une équipe à celui de joueur sans club ?

P.S. : Si, c'est évidemment très dur. Cela fait beaucoup de coups reçus sur la tête. Mais il faut savoir avancer et continuer. Je préfère regarder devant moi plutôt que de ressasser le passé. Au moins, ma situation me permet de relativiser. Et surtout, je me suis rendu compte de la chance que j'ai eue de vivre tout ce que j'ai vécu en tant que sportif de haut niveau, que ce soit à Pau ou Agen. Quand j'étais plus jeune, je ne m'en rendais pas compte mais aujourd'hui, j'en suis conscient.

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