La 22e journée en bref

EN HAUSSE

Le Racing-Metro

Souvent inquiété sur ses terres (contre La Rochelle, Colomiers, Agen ou Grenoble), le Racing-Metro se devait de l'emporter contre Pau pour garder une avance confortable tout en haut du classement. Face à des Palois en pleine forme, la partie n'était pas gagnée d'avance. Elle a même été très serrée, les Franciliens étant menés 10-7 juste après le retour des vestiaires. Mais ils ont su, grâce à leur mêlée notamment, prendre des points quand il le fallait en inscrivant trois essais en dix minutes juste après l'heure de jeu. La victoire (28-10) n'est pas bonifiée certes mais le Racing garde sa belle avance de 14 points sur Albi.

EN BAISSE

La Rochelle

Cela aurait pu devenir compliqué en cas de victoire de Pau au Racing. Finalement, la défaite des Rochelais à Lyon ne les pénalise pas tellement dans la course aux demi-finales. Les Maritimes restent sixième à un point des Béarnais, premiers potentiels qualifiés. Mais en ne ramenant aucun point de leur voyage dans le Rhône (défaite 12-27), les Rochelais perdent du terrain sur des concurrents directs. En effet, Agen et Albi avaient par exemple réussi à s'imposer au Stade Vuillermet, alors qu'Oyonnax était reparti avec le point de bonus défensif.

LE JOUEUR

Romain Loursac (Lyon)

Très peu utilisé, le jeune Romain Loursac n'a pas raté ses grands débuts, non pas en 10, son poste, ni même à la mêlée, où il fut parfois remplaçant, mais à l'arrière. Auteur d'un excellent 100% au pied (6/6) face à La Rochelle samedi soir, il s'est également montré décisif en défense et en attaque, tapant la chandelle bien dosée qui amena le premier essai. C'est dire si le LOU doit une grande partie de sa victoire à ce jeune étudiant en médecine de 23 ans.

L'ESSAI

Paul Bailey (Bourg-en-Bresse)

Bourg-en-Bresse a beau être condamné à la relégation, il n'en dépose pas les armes pour autant. Alors qu'ils étaient menés 23-0 à l'heure de jeu à Aurillac, les Bressans ont su trouver les ressources pour revenir et prendre, grâce à un deuxième inscrit par l'essai Paul Bailey à la 72e minute, le point de bonus défensif. Ce ne sera pas suffisant au moment du décompte final, mais ça fait du bien après deux cartons contre Tarbes et Agen. "Nous avons su relever la tête", relevait, satisfait, l'entraîneur Jean Anturville après la rencontre.

LA STAT

0

Pour la troisième fois de la saison, aucun match n'a été remporté par une équipe visiteuse. Pourtant, on n'est pas passé loin parfois. L'UBB a failli faire un coup à Albi mais s'est inclinée 17-20, Colomiers a bien rivalisé à Auch mais a manqué de réalisme pour l'emporter (12-17) et Narbonne a bien gêné Agen mais ne ramène même pas le bonus défensif à cause de l'essai d'Huget (80e - 6-20). Béziers, de son côté, n'a fait illusion qu'une demi-heure à Oyonnax, s'inclinant 6-35.

LA DECLA

Guillaume Meynard (talonneur de Grenoble)

Grenoble, englué à la dixième place du classement, réalise une saison décevante, à l'image de sa défaite à Tarbes (3-10). Malgré le point de bonus défensif, les Isérois ne pouvaient pas se contenter d'un tel résultat. Car ils courent toujours après les demi-finales. "C'est une désillusion, affirme Guillaume Meynard. Nous étions venus faire un résultat. On s'est beaucoup exposé, on a fait beaucoup de fautes et, sans la faillite de leur buteur, l'addition aurait pu être salée. C'est dommage par rapport à nos deux matchs précédents, où nous avions réussi à produire du jeu. Quand on est pro, on se doit de garder à l'esprit que la qualification est encore jouable. Ça nous aide à avancer."

EN BREF

Meilleure attaque : Agen (572 points)

Meilleure défense : Oyonnax (297 points)

Meilleur réalisateur : Richard Apanui (Tarbes, 224 points)

Meilleur buteur : Richard Apanui (Tarbes, 224 points)

Meilleur marqueur : Opeti Fonua (Agen, 9 essais)