Bourg en apprentissage

Par Rugbyrama
Publié le Mis à jour
Partager :

Avec deux défaites lors des deux premières journées, Bourg-en-Bresse a pu mesurer tout le travail à accomplir pour exister en Pro D2. Un retard que le Bressans comptent combler rapidement pour conserver toutes leurs chances de maintien. Le buteur Jean-Bap

Deux défaites ne vont pas décourager Bourg-en-Bresse. Le club de l'Ain se doutait bien que la découverte du monde professionnel serait compliquée surtout que le fossé entre la Fédérale 1 et le Pro D2 n'est pas évident à franchir. Récemment, Gaillac et Blagnac ne sont jamais arrivés à se hisser au niveau, alors que Colomiers, Limoges ou Aix-en-Provence n'ont pas résisté bien longtemps. Les Bressans ne vont donc pas s'inquiéter après seulement deux journées.

Un temps d'adaptation est donc nécessaire pour une équipe dont une grande partie de l'effectif a toujours évoluée au niveau amateur. Jean-Baptiste Dambielle fait partie des rares joueurs ayant déjà connu les divisions professionnelles. L'ancien meilleur buteur du Top 16 reste confiant : "Pendant ces deux premiers matchs, nous n'avons pas été surpris du niveau de jeu. En revanche, l'équipe a été un peu naïve et c'est vraiment dommage car je pense que nous pouvions battre l'Union Bordeaux-Bègles lors de la première journée." Bourg a dû se contenter d'un point de bonus défensif, le seul inscrit par les Bressans.

Un soutien populaire

A Oyonnax, terrain réputé hostile pour les visiteurs, l'addition a été nettement plus salée (38-8). "Nous avons encore fait des petites erreurs mais elles nous permettent aussi d'apprendre. J'espère que nous allons corriger tout cela très rapidement car nous avons un bon groupe avec des joueurs qui ont un potentiel intéressant." Les Bressans ont déjà ciblé leurs principaux défauts : le manque de réalisme et une certaine indiscipline (deux cartons jaunes à Oyonnax). Deux secteurs sur lesquels ils consacrent leurs efforts pour s'offrir rapidement un premier succès. "Nous espérons que le travail va payer contre Albi. Le groupe est très soudé mais c'est normal quand vous possédez un gros public, que vous sentez toute une ville derrière vous." L'apprentissage continue donc pour les joueurs de Jean Anturville qui croient plus que jamais en leurs chances de maintien.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?