Limoges en confiance

"Avant d'affronter Agen, nous sommes dit que nous allions livrer un match de boxe en douze rounds. Nous avons pris des points dans le premeir round," se réjouit Philippe Leveau, le président de l'Usal, qui malgré la place peu enviable occupée par sa formation, veut garder le sourire. Limoges est toujours coinçé en position de relégable.

Une situation que les Limogeauds connaissent pour l'avoir déjà vécue la saison dernière avant d'éviter une descente en Fédérale 1 en raison des problèmes financiers rencontrés par Gaillac : "Nous sommes très heureux de refaire une saison en Pro D2 mais la situation n'a rien à voir avec ce que nous avons vécu l'an passé. Sportivement, le groupe est très solidaire et malgré l'absence des résultats et les nombreux blessés, il a toujours continué à très bien travailler."

L'infirmerie se vide

Des efforts qui commençent à payer avec le match nul obtenu face Agen. "Il reste onze matchs et nous avons les moyens de prendre du plaisir et de nous marrer. Je crois que trois ou quatre clubs sont encore en course et c'est le premier qui craquera nerveusement qui sera en difficulté. Ça va être intéressant."

Limoges doit récupérer seize points pour espérer se maintenir en Pro D2. "Nous devons arrêter de faire des complexes, d'ailleurs nous allons à Mont-de-Marsan pour gagner. Ce club nous réussit et l'an passé nous avions réalisé un joli score. Je dis ça sans animosité car j'ai beaucoup d'amis dans les Landes." La confiance est revenue dans le camp limogeaud. L'infirmerie se vide et les ouvreurs de métier (Tofan et Teague) sont rétablis. La dynamique est donc positive.

Philippe Leveau veut prendre du plaisir dans le challenge difficile du maintien mais qui n'oublie pas de voir plus loin : "Le 6 avril, nous allons présenter un plan sur trois ans pour arriver en 2011, date à laquelle nous aurons un nouveau stade de 25 000 places. Nous voulons changer l'image du rugby à Limoges." Un passage à l'étage inférieur ralentirait la progression de l'Usal qui a pour objectif de devenir une place forte du rugby alors tout le monde se retrousse les manches du côté de Limoges derrière Willy Taofifenua, nommé entraîneur en chef, pour plus de clarté dans le sprint final : "Nous avons besoin d'une voix unique et il sera parfait dans son rôle de manager de coin de ring.".