Bien, mais peut mieux faire

Les Espoirs agenais l'avaient déjà emporté 17-6 vendredi dernier. Cela fait donc deux victoires de rang pour le SUA. Pas mal pour une équipe qui jouera dans l'anti-chambre de l'élite du rugby français l'an prochain. Mais le ton n'était pas à l'autosatisfaction dans les vestiaires après la rencontre. "Le match a été très difficile, notre pack a été dominé en première mi-temps ", relevait le coach des arrières, Guillaume Bouic.

Les avants lot-et-garonnais ont en effet souffert durant le premier acte. Par deux fois, ils ont reculé de vingt mètres sous la pression du pack géorgien... La touche aussi a été défaillante. Ce qui a provoqué la colère du technicien gersois Henry Broncan : "Ce ne sont pas mes trois-quarts qui vont me faire remonter. C'est mon pack. Et pour l'instant, je n'ai pas de pack", pestait-il.

"Beaucoup de rythme"

Le jeune troisième ligne aile Jean Monribot, qui était du premier round avec les Espoirs, abondait dans ce sens : "Ce deuxième match a été plus dur que le premier. Les Géorgiens étaient vexés d'avoir perdu et ils avaient plus envie, ils étaient plus combattants et plus rugueux. C'est un très bon test pour le Pro D2 ."

Il y a encore du travail donc. Mais il reste deux mois pour ça. Et ce premier match amical a quand même donné quelques satisfactions. Dans le jeu des arrières notamment, qui ont gratifié le public de Sainte-Livrade de quelques beaux mouvements et de quatre essais (Ahotaeiloa, Miquel, Narjissi et Mignardi). "Nous avons réussi à nous imposer en mettant beaucoup de rythme", se satisfaisait Guillaume Bouic.

Les relances d'Ahotaeiloa, les jambes de Mignardi ou encore la vista de Carabignac ont fait mouche, même si, là encore, il reste quelques ajustements à faire. "Nous avons cherché nos repères, surtout dans la ligne de trois-quarts, au niveau des courses et des passes", avouait ainsi le centre Sylvain Mirande. Normal pour un premier match. D'autant que ce n'est pas l'équipe type qui était alignée.