Parlez-vous rugby?

Par Rugbyrama
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Voici un nouvel épisode de Parlez-vous rugby? Ce coup-ci, vous trouverez la règle 7, tout sur le casque et le plaquage.

LA REGLE :

# 7 - La manière de jouer

- Un match commence par un coup d'envoi.
- Après le coup d'envoi, tout joueur qui est en jeu peut se saisir du ballon et courir en le portant
- Un joueur peut lancer le ballon ou le botter.
- Un joueur peut donner le ballon à un autre joueur.
- Un joueur peut plaquer, tenir ou pousser un adversaire porteur du ballon.
- Un joueur peut tomber sur le ballon.
- Un joueur peut prendre part à une mêlée ordonnée, une mêlée spontanée (ruck), un "maul" ou un alignement.
- Un joueur peut faire un touché à terre dans un en-but.
- Toute action d'un joueur doit être effectuée dans le respect des règles du jeu.

L'OBJET : Le casque

Le casque est un équipement autorisé par l'IRB. Utilisé en majorité chez les avants, il sert à prévenir les lésions au niveau de la tête .

Extrait du règlement 12 de l'IRB.

Un joueur peut porter un casque en matériau souple et fin à condition qu'aucune partie dudit casque n'ait une épaisseur supérieure à 1cm lorsque le matériau n'est pas comprimé et qu'aucune partie du casque n'ait une densité supérieure à 45 kg par mètre cube

LE GESTE : Le plaquage

En rugby, le défenseur ne peut intervenir que de deux manières différentes lorsque son adversaire est en possession du ballon : l'interception ou le plaquage. Un geste beaucoup plus technique qu'il n'y paraît au premier abord...

Comment plaque-t-on ? Cela dépend, en réalité, de la position du défenseur par rapport à l'attaquant. Une seule chose demeure immuable : la règle. Le plaquage ne peut être asséné qu'en-dessous de la ligne des épaules (au-dessus, il est considéré comme dangereux et est passible d'une pénalité, voire d'un carton), et effectué avec les bras (ce qui implique de saisir l'adversaire), donner un coup d'épaule à l'attaquant étant également passible de pénalité.

Lorsque le défenseur est en poursuite par rapport à l'attaquant, il s'agira simplement pour lui de le faire tomber. Pour cela, il devra le saisir à la taille, serrer ses bras, et se laisser glisser le long des jambes de l'attaquant. Imparable... En revanche, de face (situation la plus fréquente), la donne n'est pas la même. Le plaqueur, comme l'attaquant, doit chercher à avancer par rapport à la ligne d'avantage. Le but du défenseur est alors d'effectuer un plaquage "positif" qui dans le pire des cas doit empêcher l'adversaire d'avancer, et dans le meilleur des cas le faire reculer.

Pour cela, le défenseur doit ralentir sa course juste avant l'impact, et bien se baisser pour se trouver sur ses appuis. Sa tête doit se positionner "à l'intérieur" par rapport à l'axe de course de l'attaquant, le plaquage se réalisant donc avec l'épaule extérieure (cela afin d'anticiper tout crochet intérieur de la part de l'attaquant). Et ensuite ? Il s'agit simplement, après l'impact, de pousser avec ses jambes (plus encore qu'avec son dos) pour faire reculer l'assaillant. Mais attention ! Les principaux paramètres qui donnent son efficacité au plaquage, à savoir l'agressivité et un brin de courage, ne sont pas du ressort de la théorie...

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