Million dollar Baby

Par Rugbyrama
  • Benoit BABY - 26.11.2010 - Barbarians - Tonga
    Benoit BABY - 26.11.2010 - Barbarians - Tonga
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Le centre de Clermont Benoît Baby, régulièrement hors du groupe en club, a trouvé l'occasion de montrer tout son potentiel avec les Barbarians français face aux Tonga vendredi à Grenoble. S'il a manqué la pénalité de la gagne en fin de match, il fut largement à son avantage dans le jeu.

S'il fallait ressortir un détonateur de cette rencontre certes rythmée mais vierge d'essais jusqu'à la sortie de Jean-Baptiste Elissalde, alors on n'ira pas bien loin. Parce que l'entrée à l'ouverture de Benoît Baby a simplement transcendé le jeu des Barbarians, au point de voir ces derniers se construire une avance de dix-huit points en moins de vingt minutes, malheureusement insuffisante au final. "Du fait d'avoir vite et beaucoup marqué, nous nous sommes peut-être relâchés en terme d'intensité, tandis qu'eux ont senti le vent tourner de leur côté..." soufflait après coup Benoît Baby. Encore que l'Ariégeois, replacé au centre suite à la sortie de Bastareaud, permit au terme d'une percée majuscule à son équipe d'obtenir la pénalité de la gagne... qu'il vit cruellement s'écraser sur le poteau. "Je n'avais plus buté depuis la demi-finale de 2009 contre Toulouse, et encore, je n'avais pris que les pénalités lointaines, s'excusait-il presque. A Clermont, entre Parra et James, je ne bute pas beaucoup. J'aurais aimé faire gagner l'équipe, mais bon... Ce n'est pas si grave".

Plaisir

Pas grave, bien sûr. Mais pas moins rageant. D'autant que la récupération de Kelleher, sous les poteaux, aurait pu donner lieu à un drop facile. "J'ai un petit regret à ce sujet, bien sûr. Si j'avais tenté le drop, nous l'aurions probablement fait. L'équipe a choisi une autre option, à la main. C'était dans l'esprit Baa-Baas". Et à ce titre, l'ex-Toulousain est exempt de tous reproches, qui s'est rappelé au bon souvenir de tout le rugby français. Et qui sait, à celui de son entraîneur Vern Cotter... "Je suis heureux d'avoir relevé la tête. J'espère que le pain noir est derrière". Et pour tout dire, quand on songe que Marc Lièvremont en est encore à rechercher des trois-quarts polyvalents, on le souhaite aussi. Parce qu'un talent pareil, même en fin de contrat avec son club, vaut cher. Très cher...

Retrouvez lundi dans Midi Olympique toutes les réactions et les coulisses pour les 30 ans des Barbarians français.

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