Ducalcon: "Encore plus savoureux"

Par Rugbyrama
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Luc Ducalcon fait partie des quatre "néophytes" convoqués par Marc Lièvremont parmi les trente joueurs retenus pour les tests de novembre. Le pilier castrais possède toutefois la particularité de connaître le groupe puisqu’il l’avait rejoint en cours de tournée en Australie. Il témoigne.

Quelle est votre réaction après l’annonce de votre sélection dans le groupe France ?

Luc DUCALCON : Je suis très content ! C’est bien, vraiment bien. Je ressens à la fois un mélange de joie et de pression, parce qu’il va falloir bien faire.

Votre nom circulait depuis quelques jours. Etes-vous surpris tout de même ?

L.D. : Non, pas spécialement. Comme j’avais été appelé pour rejoindre le groupe pendant la tournée estivale, je savais que le staff me suivait mais je n’étais sûr de rien. J’essayais seulement de faire des bons matchs avec Castres sans y penser. Je suis vraiment très heureux. C’est énorme !

Cette joie est-elle différente de celle ressentie lorsque vous avez été appelé en juin pour rejoindre le groupe en Australie après le forfait de Thomas Domingo (il était alors en Roumanie avec France A) ?

L.D. : Un peu parce que cette fois, je suis dans le "vrai" groupe. La première fois, j’avais été seulement appelé pour pallier une blessure. Là, je suis directement dans le groupe des trente. C’est plus savoureux pour moi. Maintenant, cela veut dire qu’il va falloir que je monte encore d'un niveau, que je montre autre chose. Il y aura plus de pression.

D’autant que la concurrence sera rude. Le staff a retenu cinq piliers cette fois (Barcella, Mas, Marconnet, Domingo et lui). Que cela vous inspire-t-il ?
L.D. : C’est vrai que cinq, ça fait beaucoup de " pilards " ! Mais c’est comme ça, c’est le jeu et il n’y a aucun problème là-dessus. Certains de ces piliers ont beaucoup d’expérience, ils sont très en place. A moi de montrer que j’existe et que je peux prétendre à une place dans l’équipe. C’est beaucoup de pression encore une fois et il va falloir la gérer.

Cela vous paraît-il difficile ?
L.D. : Non, c’est une bonne pression ! Je sais juste ce que j’ai à faire et que ce ne sera pas facile. A moi de montrer que je suis là.

Bien que vous ayez été appelé, vous n’aviez pas joué le dernier match de la tournée en Australie. Aviez-vous vécu cela comme un échec ?

L.D. : Ce n’était pas un échec, non. Je dirais même que ce n’était que du bonheur ! J’étais très heureux d’être là, il n’y avait vraiment pas de problème. Bien sûr, les heures d’avion ont été très longues mais je l’aurais refait la semaine d’après sans souci ! D’ailleurs, si je n’ai pas joué, j’ai tout de même pu me mettre dans l’ambiance du groupe, apprendre à connaître des joueurs que je côtoyais peu. Ça a été une superbe approche finalement.

N’étiez-vous pas déçu quand même ?

L.D. : On l’est toujours un peu quand on ne joue pas, évidemment. Mais il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs. Il y a des étapes à franchir. Cette tournée m’a permis de voir le fonctionnement du staff et du groupe. Tout ce qu’on m’a donné là-bas, je l’ai pris à 200 %.

Le fait d’avoir déjà vécu dans ce groupe est-il rassurant ?

L.D. : Forcément. C’est toujours plus facile d’arriver dans un groupe avec lequel on a déjà vécu. Mais je ne m’inquiète pas. Il y a Lionel Nallet, notamment, avec qui j’ai joué deux ans.

Pensez-vous bénéficier du bon début de saison de Castres ?
L.D. : Je pense que ça y joue effectivement.

Vous vivez un très bon début de saison en tous les cas…

L.D. : Cela se passe bien oui ! Je suis un peu dans la continuité de la saison dernière. Il y a eu un déclic l’an dernier parce que j’ai commencé à avoir pas mal de temps de jeu et que j’ai continué à me perfectionner en mêlée et dans le placement. Je suis content.

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