Le grand jour

Par Rugbyrama
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Les London Irish disputent face à Toulouse le match le plus important de leur histoire. Il s'agit de leur première demi-finale continentale.

Invité surprise des demi-finales, le club londonien a bénéficié jusqu'ici de circonstances relativement favorables: une poule plutôt faiblarde, et un quart de finale à domicile. Les London Irish le savent, malgré leur présence dans le dernier carré, ils n'ont pas encore convaincu. A l'évidence, une victoire face à Toulouse, sacrée référence au niveau européen, permettrait aux "Exiles" de change de statut, y compris en Angleterre, où ils ont du mal à sortir de l'anonymat.

Pour ce rendez-vous historique, les hommes de Brian Smith seront privés d'une de leurs pièces maitresses, en la personne de Mike Catt. Incertain toute la semaine en raison d'une blessure au mollet droit, le centre international a déclaré forfait après un ultime test vendredi matin lors de la mise en place. Son expérience des grands matchs, mais aussi sa faculté à faire jouer ses coéquipiers et à occuper le terrain vont beaucoup manquer aux Londoniens.

Une touche impressionnante

Ils conservent toutefois de sérieux atouts. A commencer par une conquête solide, tout particulièrement la touche. Le pack, stable depuis deux ans, offre peu de failles. "Je sais que les London Irish sont très forts dans le jeu d'avants, juge Patricio Albacete dans les colonnes de Midi Olympique vendredi. Leur conquête est impressionnante, même si l'équipe ne se résume pas à cela: leurs trois-quarts sont rapides et relanceurs." Avec Hewat à l'arrière, Ojo et Tagacikibau aux ailes, Geraghty au centre, le club anglais dispose effectivement de quelques beaux specimen.

Ce côté joueur, c'est l'autre caractéristique des Exiles, surtout depuis l'arrivée de Brian Smith. "Quand il est arrivé, tout l'esprit de l'équipe a changé. Il a amené le style australien qui nous autorise à relancer de nos 22 si on le veut", explique Geraghty. Reste que face à Perpignan en quarts de finale, les London irish ont donné davantage dans le réalisme que dans le "romantisme", comme le dit Smith. Cette semaine, ce dernier n'a parlé que de défense, imposant ce point comme la clé d'un éventuel succès. Toulouse, c'est un peu l'Everest pour cette équipe. Mais cette année, rien ne semble lui faire peur.

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