Du travail de pro pour Colomiers et Massy

Ouf !! Vainqueurs respectivement de Valence-d’Agen et de Lille, Colomiers et Massy évolueront la saison prochaine en Pro D2. Pour les deux clubs l’objectif est atteint. Pourtant ils leur restent encore un match à disputer. Une finale plutôt, à l’issue de laquelle sera connue le champion de France de Fédérale 1.

Columérins et Massicois ont deux semaines pour évaporer les vapeurs jouissives que procure une accession. Deux semaines pour conquérir un titre. Un trophée qui pourrait paraître dérisoire dès lors que l’objectif de toute une saison est rempli.

Pas pour les joueurs de l’Essonne qui auront l’occasion de ramener en Île-de-France un premier titre majeur après celui de champion de France de troisième division en 1998. Des ambitions légitimes tant Massy est solide cette saison. Invaincus en phase finales, les Franciliens ont terminé la phase régulière avec un bilan de quatorze succès pour quatre défaites. Avec 67 unités, le club compte le troisième meilleur ratio de points de la division juste derrière Tyrosse et … Colomiers. Car si Massy fait figure d’épouvantail, Colomiers lui s’apparente à un ogre. Un ogre affamé qui a tout dévasté cette année. Statistiques à l’appui : deux défaites en vingt quatre matchs toutes phases confondues.

Deux clubs aux caractéristiques bien différentes

Deux finalistes au parcours sensiblement similaire. Mais le rapprochement s’arrête là. Car ce sont deux clubs bien différents qui se disputeront le trophée Jean-Prat le 17 juin prochain. L’un est implanté dans le berceau du rugby français quand l’autre évolue dans une région où le rugby est plus marginal. Une opposition nord-sud mais pas seulement.

Colomiers ancienne gloire des années 2000 a connu l’ivresse des grands rendez-vous. Finaliste malheureux de la H Cup en 1999 et du championnat de France en 2000, l’USCR a remporté en 1998 le Challenge européen. 1998 année du seul titre de champion de France de troisième division de Massy. Un contraste saisissant. Mais depuis de l’eau a coulé sous les ponts et le club Haut-Garonnais a perdu de sa superbe. L’an prochain tous deux seront promus et devront batailler pour ne pas descendre. Mais l’un d’entre eux aura tout de même un statut en plus, celui de champion de France de Fédérale 1. Pas si anecdotique.