Bonnaire: "On a encore du travail, on est loin d'être parfaits"

  • Julien Bonnaire, le troisième ligne de Clermont - avril 2014
    Julien Bonnaire, le troisième ligne de Clermont - avril 2014
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Capitaine clermontois face aux Anglais de Sale (35-3), le troisième ligne Julien Bonnaire a encore été précieux par son expérience et son énergie. Très satisfait de la victoire, il n'oublie pas les approximations de son équipe, qui devra faire mieux face au Munster en décembre.

Vous remontez à la seconde position de la poule avec cette victoire bonifiée. Etes-vous satisfaits ?

Julien BONNAIRE: Le contrat est rempli. Il y a eu de bonnes choses, et d'autres que l'on aurait pu éviter, mais les cinq points sont là, et c'est une très bonne chose. On voulait d'abord gagner, c'est pour ça que l'on a pris le temps de construire notre match. On n'a pas pensé absolument au bonus offensif. Puis au fil des essais, on s'est dit qu'il n'en manquait plus que deux, plus qu'un, et on a fait le maximum pour marquer le dernier. C'est très important parce que la semaine dernière on a laissé des points qui nous auraient été utiles... Mais on peut être très satisfaits quand même, il y a eu énormément d'envie et d'énergie données par tout le monde et ça a payé. C'est une victoire importante parce qu'on continue l'aventure avant tout.

Il a fallu être patients ?

J.B.: Oui, on savait que ce n'était pas une petite équipe non plus... On les avait vu face au Munster, on s'attendait à ça. On laisse quelques ballons en route, sur des rucks notamment. On en perd quatre ou cinq, trop en tout cas. On a manqué de réactivité sur le porteur de balle, on a souvent été en retard, on leur a laissé la place, et ça suffit pour perdre le ballon. Ils sont très bons là-dessus, bas sur les appuis, et difficiles à bouger. Et il y a des coups que l'on aurait pu finir plus tôt, c'est ce qui est décevant. À l'image de la semaine dernière (à Londres face aux Saracens), on a quelques occasions que l'on ne met pas au fond. Ça passe aujourd'hui, c'est tant mieux, mais sur de plus gros matches, il faudra régler ça...

On vous a senti brouillons par moments...

J.B.: Oui, à un moment, on a fait un peu n'importe quoi. On s'est fait quelques passes que l'on avait pas besoin de faire, et du coup on s'est mis sous pression et on a reculé. Alors qu'il aurait simplement fallu taper au pied. Mais c'est facile de penser à ça quand le match est fini... On sait qu'on a encore du travail, on est loin d'être parfaits mais on gagne et c'est le plus important.

Ce sont toujours des matches difficiles, mais c'est ce qui se rapproche le plus des matches internationaux

La double confrontation face au Munster en décembre sera déterminante ?

J.B.: Oui, il faudra régler nos erreurs de ce dimanche, car face au Munster ce sera tout aussi difficile. Ce sera une très grosse confrontation, mais ce sont de beaux challenges, des matches que l'on aime jouer. Ce sera difficile mais pas impossible, c'est sûr.

Le stade Michelin retrouvait la Coupe d'Europe, c'est une ambiance particulière ?

J.B.: Oui, il y avait encore une ambiance fabuleuse ce dimanche soir. On s'est donné les moyens de réveiller le public, de lui faire plaisir. Même si on aurait pu faire se lever les spectateurs un peu plus tôt, en tout cas le résultat est là.

Vous prenez toujours autant de plaisir dans ces matches de Coupe d'Europe ?

J.B.: Bien sûr, sinon je ne serais pas là ! Surtout dans une ambiance comme celle là, c'est toujours autant plaisant. Ce sont toujours des matches difficiles, mais c'est ce qui se rapproche le plus des matches internationaux, et tout le monde prend du plaisir.

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