Nyanga: "On va être attendus de pied ferme à Bath"

  • Yannick Nyanga au coeur du groupe de Toulouse
    Yannick Nyanga au coeur du groupe de Toulouse
  • Yannick Nyanga, ballon en mains, aux côtés de Maxime Médard
    Yannick Nyanga, ballon en mains, aux côtés de Maxime Médard
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Le flanker toulousain, qui retrouvera la compétition samedi à Bath pour la deuxième journée de Champions Cup confirme la "bonne dynamique" du Stade toulousain mais s’attend à un gros défi en Angleterre.

Bath a-t-il davantage le parfum d’un match européen que celui de la semaine dernière face à Montpellier ?

Y.N.: On n’a fait une transition en douceur entre le championnat et la Coupe d’Europe car la semaine dernière c’est vrai qu’il n’y avait que l’arbitre de Britannique. Là, il va y en avoir 23 de plus avec un maillot anglais, c’est bien (il sourit).

Que vous inspire cette équipe ?

Y.N.: C’est une bonne équipe qui joue un beau rugby depuis le début de la saison avec de très bons joueurs. Ils ont perdu assez nettement le week-end dernier à Glasgow donc on sait que l’on va être attendus de pied ferme car ils nourrissent beaucoup d’ambition dans cette compétition. S’ils perdent ce match, ils savent que ça va être compliqué. Nous concernant, ce seront toujours les mêmes ingrédients : une bonne conquête, une bonne défense et de la discipline. Il faudra être acteur, se jeter dans la bataille avec le plus de sérieux et d’enthousiasme possible.

Ces trois victoires consécutives vous offrent forcément davantage de garantie avant ce déplacement…

Y.N.: On est sur une bonne dynamique. On va essayer de la conserver au niveau du contenu, de l’état d’esprit, et du rugby que l’on pratique ces derniers temps car c’est intéressant. Si on reste là-dessus, on espère faire un bon match.

Comment expliquez-vous le renouveau du Stade toulousain depuis trois matchs ?

Y.N.: Ce qu’il faut faire comprendre aux gens de l’extérieur c’est que rien ne se fait sur un déclic. On a l’impression qu’en lisant certaines choses ou en écoutant certaines personnes, tout est question de déclic. Moi je pense que cela n’existe pas. Je crois beaucoup plus aux vertus du travail, sauf que cela n’est pas instantané. Si vous voulez retrouvez votre ligne, il ne vous suffit pas de faire un jogging. Il faut des heures et des heures d’entraînement pour qu’un beau jour on vous dise dans un dîner que vous avez perdu du poids (il sourit). En sport, c’est pareil. Il faut beaucoup de sueur, de souci du détail. Sur ce début de saison, nous avons eu des blessures, des joueurs qui n’avaient pas le même degré de forme, une saison dernière à digérer et cela prend du temps. Auparavant, et malgré ces soucis, on parvenait à mettre en place notre jeu mais désormais le niveau est tellement élevé que c’est impossible.

On récolte le fruit de notre travail...

Désormais, les pièces du puzzle sont-elles définitivement assemblées selon vous ?

Y.N.: On récolte le fruit de notre travail, mais il ne faut surtout pas se relâcher car on ne capitalise pas dans le sport. Si on perd les cinq matches suivant…Tout le monde commence à rentrer, il y a de plus en plus de monde à l’entraînement et j’espère que c’est le début d’une bonne dynamique mais c’est tellement fragile. Et c’est fragile pour tout le monde, pas seulement pour le Stade toulousain. A nous de ne pas trop nous poser de questions et de continuer à avancer.

A titre personnel vous retrouvez le groupe, on vous imagine soulagé…

Y.N.: J’étais effectivement très impatient de retrouver le groupe car en plus quand je me suis blessé ce n’était pas une super période pour nous et c’est embêtant d’avoir l’impression de laisser tomber l’équipe. Il y avait beaucoup de blessés en plus et c’était compliqué de composer une équipe. Je me suis beaucoup entraîné, je me sens bien et j’espère apporter beaucoup d’enthousiasme pour permettre à l’équipe de continuer à avancer.

Yannick Nyanga, ballon en mains, aux côtés de Maxime Médard
Yannick Nyanga, ballon en mains, aux côtés de Maxime Médard
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