Saint-André: "Les joueurs sont impatients d’affronter l’Irlande"

Philippe, quelle est votre impression après cette victoire bonifiée?

Philippe SAINT-ANDRÉ: La première chose, c’est que notre premier objectif est atteint. C’est notre troisième victoire. On a 14 points. Maintenant, on va se préparer pour le match contre l’Irlande et tout faire pour terminer premiers de cette poule.

Votre performance de ce soir sera-t-elle suffisante pour battre l’Irlande?

P.S-A: Les matchs se suivent et ne se ressemblent pas. L’Irlande a très bien joué mais nous serons prêts. Ce sera un autre match, une autre histoire. Les joueurs sont impatients d’arriver à cette rencontre. Ils seront prêts.

Qu’avez-vous pensé du niveau de jeu du Canada?

P.S-A: Je les ai trouvés très bons, très entreprenants. Ils ont une culture du 7. Ils jouent beaucoup. Ils ont un bon niveau de contest. C’est une équipe qui progresse énormément. Aujourd’hui, comme ils l’ont fait contre l’Italie, ils ont fait un match de grande qualité.

Etes-vous satisfait de l’amélioration dans le jeu au sol et le combat?

P.S-A: Oui, on a une première demi-heure de grande qualité tant au niveau de la conservation du ballon, de l’animation, de l’intelligence de ce qu’on a proposé avec un jeu au près, au large, au milieu de terrain. On a réussi à faire des passes. Après la trentième, on a mis moins d’intensité, on a perdu deux duels dans les airs. Les Canadiens ont bien joué mais on peut être satisfait de la performance de l’équipe de France.

Il y avait beaucoup de maîtrise des joueurs. Ils ne sont pas affolés

Comment expliquez-vous ce relâchement sur la fin de la première période?

P.S-A: D’abord, il n’y pas une mauvaise équipe en face. Ils ont mis énormément de vitesse. On a manqué de réactivité. Dès qu’on a pris le score, on a mis 5 ou 10% en moins au sol. Mais il y avait beaucoup de maîtrise des joueurs. Ils ne sont pas affolés. Ils ont montré beaucoup de force de caractère.

Un mot sur la performance de Frédéric Michalak…

P.S-A: Franchement, beaucoup de gens étaient étonnés que je l’ai choisi. Mais contre l’Angleterre, l’Ecosse, l’Irlande, il a montré que c’était un joueur de classe mondiale.

De notre envoyé spécial à Milton Keynes, VINCENT PERE-LAHAILLE