Pub, bourse, billets revendus... l'élimination du XV de la Rose va coûter très cher à l'Angleterre
COUPE DU MONDE - Dans son édition de lundi, le Times estime la perte financière que va engendrer la sortie prématurée de l'Angleterre. La bourse, les pubs, les diffuseurs, les plate-formes de revente de billets... tous vont pâtir de l'élimination du pays hôte.
En perdant face à l'Australie samedi à Twickenham, le XV de la Rose entraîne avec lui dans sa chute tout un pan de l'économie générée par la Coupe du monde. Dans un article titré "Le très lourd coût de l'élimination de l'Angleterre", The Times dresse un bilan chiffré de l'étendue des dégâts. Et le moindre que l'on puisse dire, c'est que Stuart Lancaster et ses troupes ne sont pas les seuls à tirer le masque cette semaine.
5 milliards de livres, c'est la dégringolade que le fameux quotidien anglais prévoit pour la valeur des actions de toutes les entreprises engagées dans la compétition (-0,15 % sur l'ensemble du marché), dont 3 milliards uniquement pour celles du Royaume-Uni. Le diffuseur officiel anglais ITV, qui a mis 60 millions de livres sur la table pour s'offrir l'exclusivité des droits télés, va se voir amputer d'un million de livres par match, qui correspond à la baisse du montant des annonces publicitaires. Pas étonnant si on considère que le match Angleterre-Australie a connu un pic d'audience à 11,1 millions de téléspectateurs britanniques alors qu'ils ne sont en moyenne que 2,1 devant leur écran quand le XV de la Rose ne joue pas.
5 millions de livres en moins par match pour les pubs
The Times rentre réellement dans le concret pour les supporters anglais quand il évoque le cas des pubs. Il évoque une perte de 5 millions de livres par match pour les patrons de ces enseignes. Vingt-cinq millions de pintes seraient en attente d'être vendues et pourraient rester sur les bras des brasseurs.
Même chose pour les Anglais heureux détenteurs de billets pour les quarts, demies et finale. La saveur n'est plus du tout la même sans la présence de leur équipe favorite et ils souhaitent s'en débarrasser. Mais pas au prix auquel ils ont acheté le précieux sésame. Interrogée par The Times, une représentante de la plate-forme de vente de tickets en ligne Viagogo parle de crash dramatique des prix, citant en exemple le montant le plus élevé pour un billet en quart de finale, initialement à 410 livres, et qui chute à 200 livres. Des pertes financières colossales pour tout un pays qui se révèlent déjà un argument de poids pour tout ceux qui réclament la tête du sélectionneur Stuart Lancaster.
De notre envoyé spécial, Anthony TALLIEU
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