Mignot: "Chez nous, on espère montrer une bonne image"

Par Rugbyrama
  • Gaelle Mignot, capitaine de l'équipe de France pour le Mondial 2014
    Gaelle Mignot, capitaine de l'équipe de France pour le Mondial 2014
Publié le Mis à jour
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Le rugby féminin, encore sous-médiatisé, a "une chance inouïe" de se faire davantage connaître grâce à la Coupe du monde qui s'ouvre vendredi en France, a estimé mardi la talonneur et capitaine du XV de France, Gaëlle Mignot.

Cette Coupe du monde en France est-elle pour le rugby féminin une occasion en or à saisir afin de se faire davantage connaître ?

Gaëlle MIGNOT: C'est une chance inouïe. La Coupe du monde est retransmise dans plusieurs pays, beaucoup plus de médias viennent nous voir et cela donne un coup de boost à ce sport. On l'a vu avec le Grand Chelem réalisé en 2014: si on a des résultats, les gens s'intéressent à nous. Là, chez nous, on espère montrer une bonne image pour que les gens continuent à nous suivre, à la télé ou au stade. On se dit de plus en plus qu'on aimerait être plus médiatisées, que les gens viennent davantage nous voir. Petit à petit cela arrive car on a travaillé pour, on a eu de bons résultats. Certes, quand on rentre sur le terrain on ne se dit pas qu'il faut gagner pour les médias, mais une part de nous se dit qu'il faut donner une bonne image, avoir des bons résultats, pour que notre sport continue d'évoluer.

On rêve de soulever la Coupe du monde

Quelles sont les ambitions du XV de France ?

G.M: Déjà, ne pas griller les étapes. Souvent, on se projette en visant les demi-finales. Mais non, on veut d'abord attaquer de la meilleure des façons contre une équipe (l'Afrique du Sud, NDLR) qu'on connaît bien. Mais bien sûr qu'on espère être présentes le 17 août (jour de la finale NDLR). On rêve de soulever la Coupe mais on ne va pas griller les étapes. Surtout qu'avec trois poules de quatre équipes, seules les premières de chaque poule sont assurées de participer aux demi-finales. De plus, le deuxième de notre poule ne devrait pas être qualifié vu sa densité (pays de Galles et Australie en plus de l'Afrique du Sud). Donc on a peu le droit à l'erreur.

On est capables de rivaliser devant et derrière, ce qui n'était pas le cas ces dernières années

En quoi avez-vous progressé depuis la dernière Coupe du monde, achevée à la quatrième place ?

G.M: Sur le plan physique on a pris conscience qu'il fallait qu'on se développe plus si on voulait rivaliser avec les Anglaises ou les Néo-Zélandaises. La musculation ne nous fait plus peur. Avant, on faisait surtout de la préparation physique basée sur des courses avec du renforcement musculaire. Là, on doit passer dans la salle de musculation, à hauteur de trois séances par semaine en été, par exemple. On a désormais une équipe très homogène, renforcée avec des filles du VII: on a beaucoup plus de vitesse derrière. Devant on est très denses, avec un gros paquet. On est capables de rivaliser devant et derrière, ce qui n'était pas le cas ces dernières années.

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