La positive attitude des Bleus

Même Marc Lièvremont était souriant. Remonté le week-end dernier après le mauvais match réalisé face aux Japonais, le sélectionneur des Bleus était (presque) détendu ce dimanche lorsqu'il s'est présenté à la presse. "Je ne vais pas faire la gueule après chaque match de mon équipe, surtout quand il est gagné avec le bonus", a plaisanté le technicien, qui s'est avoué "agacé quelques fois pendant le match" mais qui assurait être "content" de le prestation de ses joueurs.

Les Tricolores avaient, à l'image de leur entraîneur ou du capitaine par intérim Aurélien Rougerie, décidé de voir le verre à moitié plein à l'issue du match. "Vous le savez, j'aime bien positiver", a rappelé le Clermontois quand un confrère lui demandait s'il avait eu peur durant la rencontre. "Il y avait plus de sérénité que contre le Japon, assurait-il. On n'a pas perdu le fil du match malgré quelques erreurs évidentes. Personnellement, je n'ai pas senti de fébrilité."

Dix points, comme les Blacks

Malgré le cafouillage tactique du début de match, les difficultés sous les ballons hauts, les fautes de main, un jeu au pied approximatif et une victoire certes large mais encore très longue à se dessiner, les Français positivent. "Il y a eu du mieux dans certains secteurs, analysait Julien Bonnaire. Nous avons été plutôt performants en touche, sur les rucks aussi. Nous avons sorti les ballons plus rapidement que lors du match précédent." Au final, les Français ont su "se montrer patients" selon Maxime Mermoz. "Disons que le boulot est fait. C'est une soirée positive."

Le boulot est fait effectivement, puisque les Français comptent autant de points que les All Blacks avant le choc de l'Eden Park samedi prochain. Marc Lièvremont s'en félicitait : "On a dix points et on va passer une semaine sereine pour préparer tranquillement le match contre qui vous savez. J'étais agacé la semaine dernière et je m'étais exprimé là-dessus mais les joueurs ont besoin de confiance et de sérénité, alors nous allons positiver cette victoire comme il se doit." Tout le monde est sur la même longueur d'ondes alors. Devant les journalistes au moins...